 |  Sujet: l'attrape coeur. Jeu 28 Mai - 17:53 | |
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iris jane noor
"Les filles c'est comme ça, même si elles sont plutôt moches, même si elles sont plutôt connes, chaque fois qu'elles font quelque chose de chouette on tombe à moitié amoureux d'elles et alors on sait plus où on en est."
ft. teresa oman ★ crédit@site.
nom: Noor, à peine plus qu'un murmure, une succession maladroite qu'on finit par oublier. Personne n'a jamais donné de raison de faire connaître le nom. prénom: iris, jolie poésie, douceur maladroite. âge et date de naissance: elle à vingt-quatre ans, l'enfant sauvage, celle qu'on n'avait pas vraiment prévu, celle du milieu de l'hiver, née au beau milieu de décembre. lieu de naissance: elle s'imagine parfois venir de loin, de contrées lointaines comme on en parle dans les romans. Mais la fleur prend racine, Brighton est la terre qu'elle n'a jamais voulu quitter. statut: elle tombe amoureuse cent fois, de visages croisés au hasard, d'homme comme on en décrit dans les histoires. Pourtant elle est seule, poupée solitaire, princesse incapable de reconnaître les princes quand ils se pointent. Elle finit toujours par les laisser partir. Inlassablement. job/études: Petite fille, elle s'imaginait écuyère, dame splendide. Elle voulait étudier les livres, écrire pour être lu à son tour. Mais les mots qu'elle fait se succéder n'ont jamais vraiment eu de sens. Rapidement, elle a quitté l'école, les bancs qui l'ennuyaient. Iris voyait plus beau, plus grand. Depuis pourtant, elle enchaîne les tâches que personne ne veut, elle sert des ivrognes aux visages bouffis, garde des enfants capricieux. Et récemment, on lui a proposé le ménage comme but à sa vie. Elle nettoie les carreaux d'une maison trop grande. Et un jour, elle écrira des romans. orientation sexuelle: Elle aime les hommes, mais souvent pas les bons. groupes: Down. avatar: Teresa Oman.
Iris, elle aime les livres plus que de raison. Elle a apprit à aimer dans les pages de vieux romans, elle a apprit à pleurer pour des héros meurtris, elle a apprit à se révolter face à certains écrits. Elle aime les livres sans différence de genre, tellement que parfois, elle oublie le temps qui passe, les nuits qui défilent, les heures où on l'attend ailleurs. » Elle a une notion du temps tout à fait déplorable. Iris, elle oublie des rendez vous, elle se pointe trop en avance ou trop en retard. » Enfant unique, elle n'a jamais vraiment eu de modèle féminin. La mère est partie tôt, le père n'a jamais trouvé le temps de refaire sa vie ailleurs. Leur vie a été faite de tout un tas de rituels qui les rendaient plus forts. Ils se sont construits à deux, et puis l'homme a vieilli. » Iris elle parle avec maladresse, s'emmêle, trébuche. Elle dit des choses qu'elle ne pense pas toujours, certaines autres qu'elle finit par regretter. Franchise innocente. » Elle est pas organisée Iris, elle se perdrait dans sa propre maison, alors allez savoir ce qu'on lui a trouvé pour l'envoyer faire le ménage chez les autres. Elle s'applique, passe et repasse. Parfois, elle oublie se pourquoi elle est là, s'aventure où elle ne devrait pas. » Elle ne fume pas, ne bois pas. Son père disait toujours que c'est pas beau pour une femme, la cigarette et les relents d'alcool. Il disait qu'Iris était trop bien pour ça, avec sa peau de poupée et son innocente qui la rendait touchante. » Elle aime la musique, comme tout le monde certainement. Elle n'a cependant jamais trop comprit l’intérêt de s'entasser dans des salles de concerts, d'écouter à plusieurs de cd's rayés. Elle elle aime l'intimité de sa chambre, le parfait décor pour les interprétations personnelles. » Iris, elle a aimé un tas d'homme. Elle a cherché ceux qui ne ressemblaient pas à son père, ceux qui l'emmèneraient loin du garage sous la maison. Elle s'est plantée, elle est toujours tombée sur ceux qui aimaient écorcher ses genoux. Ils tombaient amoureux brusquement, se séparaient brutalement. Ca la fait sourire d'en parler. La vie si on la prend du bon côté peut être d'une étonnante simplicité. » Secrètement, elle accumule de l'argent pour pouvoir partir un jour. Elle aimerait la France, l'Irlande ou l'Australie. Elle aimerait partir loin. Alors dans une vieille boite à sucre, elle entasse. Enfant naïve, belle idéaliste. » Elle n'a jamais eu de talent particulier pour rien. Iris, elle sait pas peindre, elle sait pas cuisiner, et pour son plus grand désespoir, elle sait pas bien écrire. C'est pas laid, seulement mal-adroit, mal-maitrisé. » Rayon de soleil, belle de lumière, elle rayonne toujours, fleur mal-habile de ses pétales.
welcome to the jungleAssise dans l'herbe, la petite fille sèche ses larmes d'un revers de main. Elle n'est pas triste, elle n'a pas mal non plus, seulement blessé d'être tombée, les genoux en premiers. Sa peau écorchée devient rouge presque trop vite, l'enfant se relève, refusant les larmes qui s'accumulent à ses lèvres. Le père voulait un garçon, un petit homme qu'il aurait pu élever à prendre sa suite au garage. Iris elle est plate comme un garçon, et elle laisse jamais ses cheveux détachés pour ressembler à une fille. Iris elle essuie ses joues une nouvelle fois, et elle court à nouveau jusqu'à la porte ouverte du garage devant laquelle un homme en habit bleu s’essuie les mains avec dédain. « Qu'est-ce tu fout là le nain ? » Sur les lèvres de l'enfant, un maigre sourire, alors qu'elle glisse les mains au fond de ses poches. Elle aime pas ce type là, il parle toujours trop fort, et il fume tellement que l'odeur de cigare s'est incrustée à sa peau. Il pue, tout le temps. Le père l'aime pas non plus (allez savoir si y a pas un lien), il dit que c'est un glandeur, un bon à rien. Iris elle sait pas vraiment ce que ça veut dire, seulement que c'est méchant, et que si un jour elle en a marre qu'il l'appelle « le nain », elle lui dira. Mais ce soir là, elle parle pas. Tout droit venue de l'école, elle sourit au garçon avant de se glisser entre les carcasses de voitures pour aller rejoindre le père, l'homme à la barbe, le paternel appliqué qui s'obstine à être père et mère à la fois. Sa femme pourrait être décédée, au lieu de quoi elle a choisit, quand Iris a été assez grande pour s'habiller toute seule, de partir à l'autre bout du monde avec un type aussi beau qu'idiot. Tous les ans, elle envoie une carte postale pour l'anniversaire d'Iris. Jamais plus. Alors l'enfant se glisse sur le capot de la voiture que le père essaye de remettre en état. Il la voit faire sans rien dire. Il est fatigué jusqu'au bout de ses doigts. Il a le visage sale. En tailleur sur la ferraille, l'enfant sort de son sac les cahiers et feutres nécessaires au bon déroulement de ses devoirs. Elle est sérieuse, la poupée, toujours appliquée, assise dans son coin. Elle aime suffisamment l'école. « Iris, tu me file le cruciforme ? » Plus tard, quand la nuit commencera à tomber, ils rentreront tous les deux dans la vieille Toyota du père. Ils dîneront de la paella congelée, comme tous les soirs, et Iris ira se coucher alors que le père s’abrutit devant la télé. Iris essuie ses joues mouillée, referme son cahier. Plus que tout au monde, elle aime qu'il la laisse rester avec lui au garage.
[...]
Dans sa chambre, des tas de livres empilés. C'est les amis de la famille, qui pour voir ses grands yeux briller, s'applique à lui ramener encore et encore des vieux livres trouvés sur les marchés. Elle les a tous lu, certains plus que d'autres. Elle les a tous aimé cent fois, dame passion, tourbillonnant dans la chambre de leur petit appartement. Iris pieds nus sur la moquette, relit une nouvelle fois ce premier chapitre d'un livre qu'elle a écrit. L'histoire d'un homme et d'une femme. Pas une histoire d'amour. Pas une histoire tout court. L'écrit est fade, sa plume n'a pas de couleurs. Elle laisse tomber les feuilles volantes sur le sol. Se laisse tomber à son tour sur le lit calé dans un coin. Assise sur le sol, l'amie la regarde en continuant de vernir ses ongles de mains. Elle observe l'Iris, et finalement lui sourit en jetant dans sa direction une de ces fioles qui renferment le liquide coloré dont les femmes aiment se recouvrir les doigts. « Ca va venir, tu finiras par écrire un truc bien ! » C'est ce qu'elle lui répète depuis qu'Iris à quitté l'université. Elle a dit, comme ça, un jour, qu'elle ne voulait pas. Voir se père s'épuiser pour lui payer sa place, voir les autres éprouver si peu d'intérêts pour les matières qu'elle en sortait déprimée. Enfant autodidactique, elle apprendrait seule, elle disait qu'elle écrirait un livre, un roman à succès qui sortirait son père de son trou. Au lieu de ça, elle jette des feuilles couvertes de mots qui ne lui plaisent pas. Entre ses doigts, elle fait jouer le vernis à ongles, qu'elle n'appliquera pas sur elle. Parce qu'Iris, elle refuse le rouge sur ses doigts, qu'elle trouve laid et vulgaire. « Va te faire voir. » qu'elle dit, le regard posé sur le plafond, un sourire dessiné sur ses lèvres pâles. Iris ressemble toujours à un garçon, elle a la peau pâle, et elle est plate, dépourvue de formes. Parfois, elle va aider son père au garage, mais au fil des années, il lui a demandé d'arrêter. De ne plus venir salir ses genoux. De devenir belle et rayonnant ailleurs que dans l'ombre de voitures délabrées. « On sort ce soir ? » L'amie se lève et remet sa jupe en place. Iris a des amis, plusieurs, parce qu'elle est l'astre, resplendissant. Elle se redresse sur le lit, assise en tailleur. « Pas ce soir. » Ni les autres soirs, Iris n'aiment pas sortir. Elle n'aime pas le bruit, elle n'aime pas les foules. Elle aime la musique dans l’intimité de sa chambre. Les gens autour d'un café. « J'ai plein de trucs de prévus. » Alors Iris sourit. Elle sourit tout le temps, avec ce sourire bouleversant qui veut dire « Tout va bien, toujours ».
[...]
« Tu viens ce soir ? » Doucement elle agite la tête, ses jambes au dessus du vide. Il se garde bien de trop s'approcher d'elle. Il aurait trop peur qu'elle s'envole, qu'elle disparaisse. Pourtant il la regarde, il glisse de sa nuque à la peau de ses doigts. Souvent quand elle vient s'asseoir à côté de lui, il la regarde. Elle souffle comme un murmure, que non elle ne viendra pas. Qu'elle doit faire autre chose. Elle a toujours autre chose à faire. Elle pousse fort les portes pour par laisser les autres rentrer. Depuis qu'il la connait, elle fait comme si de rien n'était, elle fuit les questions importantes, sourit quand elle sait que ça lui fera plaisir. Iris est une grande dame qui sait ce qu'on attend d'elle. Une poupée qui s'évertue à plaire, à rendre fière. Et pourtant elle se lève, enfant fleur, elle se laisse glisser du mur et tend la main vers lui, avec sur les lèvres ce sourire. Le sourire qui dit « tout va bien, toujours ». Elle dit toujours que tout va bien. Elle n'a de cesse de sourire quand il la regarde, quand il pose sur elle ce drôle de regard qui la fait se sentir grandir, devenir quelque chose de grand, quelque chose d'important. Ses doigts pâle se tendent vers lui. Tout son corps pâle et frêle se tend dans sa direction quand il se laisse tomber à son tours, sourcil arqué. Il s'empare de sa main et la serre fort pour ne pas qu'elle lui échappe. Elle a la peau froide, presque humide. « Tu dois voir quelque chose. » Il aime voir les choses, mais pas autant qu'elle. Iris aime toujours tout avec un enthousiasme démesuré. « Iris, pourquoi tu viens jamais le soir ? » Sur ses lèvres il voit le sourire, qui fleurit plus qu'il ne fane. Il espère qu'elle changera d'avis. Qu'elle viendra avec les autres comme lui qui se réunissent le soir. Ces gens pas forcément bons, pas forcément beaux, mais qui aiment se retrouver dans le noir. Elle y mettrait de la lumière, dans ces endroits sombres, si elle voulait bien s'y aventurer. Elle laisse ses doigts se refermer un peu plus contre les siens. La ville s'endort. « Je te vois le jour, je n'ai pas besoin de venir la nuit. »
[...]
En équilibre sur une chaise (certainement hors de prix), elle se hisse sur la pointe des pieds pour remettre à sa place le rideau. Un de ces bout de tissu qui vaut bien plus que son mois de salaire. Les doigts maladroits, elle essaye pourtant de faire les choses correctement. Ensuite elle lancera une machine de blanc, et puis elle ira nettoyer la vaisselle du matin. Ses pieds retrouvent la terre ferme, et Iris remet en place une mèche de cheveux derrière son oreille. Ce rideau est laid, mais au moins maintenant, il pourra se vanter d'être droit. Les mains sur les hanches, elle admire son travail, sûre pourtant qu'Il trouvera quelque chose à redire. Il trouve toujours des choses à dire, l'homme ivrogne, le faux prince. Parfois, Iris se dit qu'elle ne serait pas là s'il était réellement prince, qu'on aurait pas eu besoin de l'envoyer elle pour dépoussiérer sa vie. Elle ne se plains pas (à quoi bon), elle est toujours mieux ici que derrière un bar a se faire peloter dans des vieux routiers ivres. Elle nettoie, range, et quand elle rentre le soir, elle a les pieds qui lui fond mal, et les yeux qui tombent de fatigue. Elle arrive plus à écrire Iris, elle a laissé tomber. Le soir, elle prépare le dîner pour son père qui ronfle devant la télé. Les années ont eu raisons de lui. Il est épuisé, déformé par le temps. Il répare des voitures, mais seulement parce qu'il ne sait pas faire autre chose. Alors Iris aide. Devant le rideau hors de prix, elle soupir doucement, essuie ses mains contre son tee-shirt et se retourne. Plus loin l'ombre du patron traverse un couloir. Il ère. Il déambule comme un vieil homme. Pourtant elle en a vu des photos, planquées dans des tiroirs, où il semblait beau, d'une élégance qu'elle n'a connu nul part. Iris s'invente des histoires, sûre qu'il a un jour été homme de pouvoir, avant de devenir ce navire qui échoue constamment. Il est la bête, et avant qu'il ne la surprenne à observer, elle préfère courir retrouver le linge à ranger. Il est des animaux qu'il vaut mieux éviter de croiser.
pseudo/prénom: spf/valentine. âge: vingt-quatre. pays: france. fréquence de connexion: tous les jours, souvent, normalement. où as-tu connu le forum? bazzart. t'en penses quoi? il est beau comme tout  ton perso est un scénario, inventé ou un lien ? inventée.
- Code:
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<taken>teresa oman</taken> ≈ <pseudo>iris noor.</pseudo>
Dernière édition par Iris Noor le Ven 29 Mai - 16:50, édité 10 fois |
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