Hey ! T'es venu finalement Morgan. Je répondis à la jeune femme d'un simple hochement de la tête. Aller ne fais pas ton timide et rentre ! Je suis entré dans cette maison semblable à mienne. Même pelouse verte, une clôture blanche, des photos de familles accrochées un peu partout dans l'entrée... Je me demande ce que fais ici ! Vous savez c'est le genre de fête que font les gosses riches quand leurs parents partent en voyage d'affaires. De l'alcool partout, de la musique fort sans parler du fait qu'il est à peine vingt-deux heures et je crois avoir aperçu quelqu'un en train de vomir dans un coin du jardin. Je ne suis pas le genre de type qui côtoie souvent ces soirées, d'ailleurs je ne sors pas très souvent préférant étudier au calme. Dès les cinq premières minutes, je ne me sens pas à ma place et j'ai préféré m'isoler dans une pièce, probablement un bureau. C'est là que je t'ai vu pour la première fois, assise sur un sofa en train de compter des médicaments avant de les mettre dans ta bouche. De la drogue ? Je dois t'avouer que j'y penser, mais aujourd'hui plus j'y pense et plus je me dis que j'ai vraiment été bête de tirer des conclusions si hâtives. Du moment où tu levais les yeux, pour t'apercevoir que j'étais là, jusqu'à celui où tu pris la parole il s'est probablement écoulé plus de 120 secondes durant lesquelles je suis resté subjugué par ton regard et par le sourire que tu me lançais. Au cas où tu te poserais la question, ce n'est pas de la drogue. Tu devais t'en douter, mais j'étais très curieux de savoir ce que tu faisais seule, d'ailleurs peut-être te posais-tu la même question sur moi. Je ne me sentais pas à l'aise avec les autres. Je ne savais pas où me mettre, si je devais partir ou bien rester... Puis tu t'es avancé vers moi. A vrai dire... Moi non plus. Ma tante à insister pour que je vienne à la fête de ma cousine, mais j'ai un peu de mal avec tout ça. Je pense que nous étions destinés à nous rencontrer, bien que ce soit ironique que je pense de cette façon car avant de te connaitre je ne croyais pas au destin et tout ces trucs là. Et puis je... J'avais un traitement à prendre, mais je pense que je vais rentrer. Avec un dernier sourire tu disparaissais de ma vue et je ne n'y que quelques secondes à réalisé que je me manquais déjà. Alors je me retournais vivement avant que tu ne poses ta main sur la poignée de la porte. Ou alors on peut rester ici et monter un groupe de soutien contre ce genre de fête en pleine de semaine des examens ? Tu n'as jamais répondu très clairement à ma question, mais ton rire me faisait dire que la réponse était oui. Et quand je t'ai demandé ton nom, tu m'as répondu Wendy