› date d'arrivée : 26/05/2015 › textos envoyés : 241 › célébrité : Christian Bale › crédits : Serleena (vava) + anaëlle. (sign.) › pseudo : V.
Sujet: A little walk {ft. Coosje Sam 6 Juin - 15:58
A little walk.
ft. Coosje & Andrew.
Je me retrouvais sur le bord de la route, assis là comme un sdf, une cigarette dans la main, attendant mon taxi, faisant tourner mon briquet entre mes doigts. Je regardais tout autour de moi, essayant d’apercevoir des phares qui se rapprocheraient. De temps en temps, j’allumais l’écran de mon téléphone, pour voir l’heure et surtout éclairé un peu plus l’endroit. Il ne me restait plus beaucoup de batterie, du coup je décidais de le ranger, au cas où le taxi n’arrivera pas et que j’aurais besoin d’appeler quelqu’un d’autre. Je soupirais, me repassant la soirée dans ma tête.
En début d’après-midi, un couple d’amis m’avait appelé, me demandant si je voulais venir passer la soirée avec eux, à la plage. J’avais longuement hésité. Déjà de un, je n’avais pas pour habitude d’aller à la plage et de deux, avec le temps qu’il faisait ici, je ne savais pas si c’était une bonne idée. Mais ne les ayant pas vus depuis plusieurs mois, j’avais accepté leur offre. Je m'étais habillé tout simplement, un jeans, un t-shirt noir et ma veste en cuir. Ils étaient venus me chercher aux alentours de dix-neuf heures et nous étions partis dans leur voiture, remplie à ras bord de provisions de nourriture et d’alcool. Une fois arrivée sur la plage, ils avaient allumés un feu et nous nous étions assis autour, parlant de tout et n’importe quoi, refaisant le monde, mangeant, buvant. Je n’avais pas vu le temps passer et me voilà ici tout seul comme un con. Mon couple d’ami avait un enfant en bas-âge et durant la soirée la baby-sitter avait appelé, elle devait partir d’urgence chez ses parents. Ni une ni deux, mes amis décidèrent de partir et moi, sans réfléchir, j’avais décidé de rester ici. J’avais oublié que je n’avais pas pris ma voiture, ni ma moto. Je me serai assommé si je l’avais pu, tellement je me trouvais bête sur le moment.
Me voilà donc ici, assis sur ce bord de route, à attendre et encore attendre. Quand j’avais appelé, l’opérateur m’avait averti que je devais attendre environ quinze minutes, ce qui est tout à fait normal, surtout vu l’heure qu’il est déjà. Une heure du matin. Mais ça faisait maintenant bientôt une demi-heure que j’attendais et la fatigue se faisait de plus en plus ressentir. J’étais en train de sombrer, les yeux fermés, quand j’entendis un bruit de pneus s’approcher.