An ordinary day.

Cara & Andrew.

Je chante la vie, je danse la vie ... Je ne suis qu’amour ! ✻✻✻ Et une nouvelle journée de travail qui commençait, une. Je n’avais pas spécialement envie d’y aller, surtout que j’étais rentré très tard la veille. J’avais décidé de sortir avec des amis, dans quelques bars, et de fil en aiguille, de verre en verre, il était déjà trois heures du matin quand j’étais enfin rentré chez moi. Je n’étais donc pas tout frais ce matin au réveil, et si j’avais pu, je serai volontiers resté au lit. Mais mon devoir m’appelait. J’avais beau être en quelque sorte mon propre patron, il y avait tellement de choses qui m’attendaient à mon bureau que j’étais obligé d’y aller. Je me levai donc du lit, lâchant un long soupir au passage, tout en me dirigeant à la salle de bain, pour prendre une bonne douche fraîche, en espérant vainement qu’elle allait me redonner un peu de pep’s. Mais rien n’y faisait. Sorti de la douche, j’appliquais un masque sur mon visage, et tout en la laissant reposer quelques minutes, je sortis sur la terrasse pour me fumer une cigarette, tout en ayant allumé la machine à café au passage.  Je ne pouvais pas commencer une journée sans avoir bu mon précieux breuvage. Le temps imparti étant écoulé, je passais de nouveau vite fait à la salle de bain pour enlever mon masque et je passais rapidement une crème hydratante sur ma peau. Toujours en caleçon, je retournais à la cuisine, mon café à la main et j’en bus une gorgée. Je passais ensuite dans ma chambre et ouvrit mon dressing, ne sachant pas quoi me mettre. Je me grattais la tête tout en regardant mes habits, soupirant. Je comprenais mieux ce que cela faisait d’être une fille, bien que j’en étais pas une. Je pris un peu au hasard une chemise blanche Guccy ainsi qu’un pantalon et une veste Armani, que j’enfilai avant de sortir.  

J’arrivais au bureau avec une demi-heure de retard. Je haussais les épaules, ce n’était pas trop grave et je n’avais aucun client à voir avant cet après-midi, alors bon. Je m’installais derrière mon bureau, allumant mon ordinateur et allant me refaire un café. Dans les couloirs, je croisais la nouvelle stagiaire en informatique. Mon sang ne fit qu’un tour et que j’interpellais. « Vous, demoiselle. Dans mon bureau. Tout de suite ». J’avoue que je n’ai pas été très agréable, mais selon moi, elle le méritait. Ça faisait environ une semaine qu’elle était parmi nous, et elle avait déjà réussi à faire une bourde. Je sais très bien qu’elle est stagiaire, m’enfin, elle est censée s’y connaître. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle  a réussi à effacer des dossiers très importants de mon ordinateur et aussi à d’autres collègues. Par chance, j’avais appelé directement le meilleur informaticien de la boîte qui avait résolu le problème, nous redonnant les dossiers. Mais la pilule n’était toujours pas passée et j’avais besoin de lui dire deux – trois mots. Sans attendre sa réponse ni vérifiant qu’elle me suivait, je retournais dans mon bureau, le café chaud à la main, et je m’assis, posant mes pieds sur mon bureau. Patientant.


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