rois demain. (keith)

keith clyde czeslaw

"Peu importe ton nom , s'il y a la passion, s'il y a la communion."
ft. nicolas simoes ★ crédit@listal.

nom: czeslaw, nom provenant de l'est de l'europe. il en a hérité, ne l'a nullement mérité. si ses géniteurs le revoyaient, sans doute en serait-il débarrassé, tant ils crieraient qu'ils ne partagent rien à part le sang corrompu qui coule dans ses veines saillantes. prénom: le premier, le seul qui importe, est keith. le second fait bien trop... kitsch. vous imaginez ? un voleur qui s'appelle clyde... du vu et du revu. pourtant, toutes ses connaissances passées le connaissent sous ce patronyme. une autre raison pour ne plus l'usiter. âge et date de naissance: les pattes d'oie qui fleurissent, la barbe drue et rêche à force de rasages. c'est la trentaine qui s'est installée. lieu de naissance: le bellâtre est né en lituanie. il a le goût de l'exotisme, la peau caramel et le regard porté vers le désert. statut: éternel célibataire, keith n'a pas le temps de s'occuper d'une belle blonde à aimer. ce n'est pas qu'il ne veut pas... mais il a d'autres préoccupations autrement plus importantes. job/études: voleur émérite. il vous déleste de ce qui ne vous sied plus pour se l'approprier. pourtant, rien ne le prédestinait à faire quelque chose d'aussi illégal, mais il faut croire que le czeslaw a toujours eu du mal avec les lois et leur respect. orientation sexuelle: les courbes féminines sont les seules à lui faire perdre la tête. embrasser les rondeurs d'un sein, la courbure d'une fesse nue et se perdre dans les reins d'une délicieuse créature... rien n'est plus délectable. groupes: out. avatar: nicolas simoes.

keith, c'est un paradoxe. il ne veut pas se poser, et pourtant il tente d'amasser un bon petit pactole pour le jour où, par miracle, il sera sérieux et demeurera plus de quelques jours en la compagnie d'une seule et même femme. pour autant, ce ne sera pas évident à trouver, tant l'adonis peut se montrer difficile et peu affable. tout dépend de la manière de l'aborder... il faut savoir l'amadouer. ~ le matin, il est incroyablement rapide à se préparer : dès lors que le réveil sonne, il se lève et va déjeuner en quatrième vitesse. son cerveau est déjà totalement éveillé et il n'aurait aucun mal à tenir une conversation tout en beurrant sa tartine. ~ keith a été habitué, tout petit, à la cuisine lituanienne. il a donc un mal fou à en faire profiter son palais à présent, étant plus qu'éloigné de sa famille. pour autant, il adore les pâtisseries de son pays natal qu'il n'a que trop peu connu. ~ la vérité, c'est que czeslaw a toujours eu honte de sa famille : ils sont pauvres et, de son point de vue, n'ont jamais rien fait pour s'en sortir. ils se sont contentés de ce qu'ils avaient, n'ont jamais tenté de gravir les échelons et ont bien vite abandonné l'idée de s'intégrer aux anglo-saxons. à la maison, il était interdit de parler anglais... pas facile, donc, d'acquérir les bases de la langue et de s'intégrer à l'école. ~ lorsqu'il était plus jeune, keith était en surpoids. il serait dur de l'imaginer maintenant, mais il en a beaucoup souffert. boulimique, il se réfugiait dans la nourriture et a toujours un peu de mal à résister à la douceur des mets. c'est une des raisons qui fait qu'il bouge toujours beaucoup et qu'il refuse l'idée de devenir sédentaire : ce serait renouer avec de mauvaises habitudes et il craint de retrouver ses rondeurs passées. il a d'ailleurs dû subir une opération chirurgicale pour enlever le surplus de peau. personne ne le sait, pas même sa famille. ~ le jeune homme a toujours eu un faible pour les rousses, sans en comprendre le sens. les tâches de rousseur le font craquer et il adore encore davantage la couleur laiteuse de leur peau de porcelaine. s'il a kidnappé casey, ce n'est sans doute pas que dans le but de la faire taire au sujet de ce qu'elle a aperçu... combien même il le nie et ne prétexte lui porter un intérêt que très restreint. ~ d'ailleurs, casey le rend fou. il l'enferme, parfois, dans la maison qu'il a acheté, parce qu'il a besoin d'aller voir ailleurs pour ne pas succomber aux pulsions qui le hantent en la regardant. d'autres fois, il se rend compte qu'il s'est trop attardé à la fixer, à la détailler, pour apprendre chacune de ses expressions. le bellâtre se voile la face. ~ en dehors de la honte qu'il ressent pour sa famille, il leur a également dit des choses horribles. les czeslaw ont tenté de l'adoucir et de le pardonner pour ses paroles blessantes mais la coupe s'est déjà noyée sous le flot de haine qu'il leur porte. ~ keith est incroyablement proche de la nature. vivre dans la ville, loin des arbres et des fleurs, est totalement impossible pour lui. il est sensible... au fond. ~ clyde est franc. parfois... un peu trop. il ne mesure que très rarement ses paroles, d'où des rapports tendus. impulsif, il n'en est pourtant pas violent, préférant se retirer pour éviter d'avoir à réparer les pots cassés et la carapace qu'il s'est construit avec les années est difficile à passer. ~ keith a une peur bleue des clowns. il ne sait même pas comment ça a commencé, mais le fait est qu'il se met à crier comme une fille lorsqu'il en aperçoit un. et il a une fascination assez étrange pour les zombies, cauchemardant sur ces créatures régulièrement. cela dit, il est tellement friand des films d'horreurs que ce n'est pas étonnant.

pseudo/prénom: jussy/les fées mer. rois demain. (keith) 299480679

âge: vingt-et-un. rois demain. (keith) 369056674

pays: France. fréquence de connexion: 7j/7, pour votre plus grand bonheur. rois demain. (keith) 2977205417

où as-tu connu le forum? Bazzart, il y avait tant d'éloges que je n'ai pas pu résister. rois demain. (keith) 2674354011

t'en penses quoi? beau et frais. rois demain. (keith) 2278813003

ton perso est un scénario, inventé ou un lien ? inventé ? rois demain. (keith) 3671464036

nah, c'est un scénario de la magnifique casey. rois demain. (keith) 2208596803

Code:: <taken>nicolas simoes</taken> ≈ <pseudo>keith czeslaw.</pseudo>

welcome to the jungle

chapiter one

- hey ! tu veux venir jouer ?
keith, âgé de neuf ans, toise le gamin d'un air hautain qui le lui demande. ça ne fait que quelques mois qu'il est arrivé en écosse et la vérité, c'est qu'il ne sait pas encore bien comment s'exprimer. et puis, le petit garçon n'a jamais été très doué en matière de relations. pas qu'il n'est pas sociable... il manque juste de savoir-vivre. il est un peu trop insolent, un peu trop brute. la lituanie... ce n'est certainement pas pareil qu'ici.
- d'accord, finit-il quand même par rétorquer. son anglais est plus que catastrophique, aussi se montre-t-il plutôt avare en paroles.
mais ce garçon qui l'a hélé... c'est comme si clyde savait. comme s'il savait qu'ils allaient nouer une très belle amitié. comme s'ils avaient été fait pour se rencontrer.

[...]

- clyde, tu te magnes ? les nanas attendent.
- ouais, j'arrive ! de toute façon, t'es trop laid. elles viendront toutes me manger dans la main.
- c'est ça ouais. bouges ton gros cul !
clyde descend les marches quatre à quatre, habillé d'un smoking impeccable.
- oh putain. t'as l'air tellement... c'est pas toi ce truc. putain, c'est tellement drôle !
- eh, ta gueule pour voir ? bal de promo oblige. mes vieux s'en foutent, mais je veux faire bonne impression, moi. il marque une pause, toise son meilleur ami. tu crois que t'es mieux avec ton jean défoncé et ton noeud-pap' à deux cents qui suit pas du tout avec ? je peux déjà te garantir que tu rentreras bredouille et puceau alors que moi...
- c'est pas la modestie qui t'étouffe... hrm.
clyde n'a jamais été aussi bavard qu'avec lui. il hausse les épaules et ils se mettent tous les deux à rire. pour autant qu'ils le savent, c'est comme s'ils se connaissaient depuis toujours. une fois qu'ils ont appris à s'apprivoiser, tout a été comme sur des roulettes. clyde était peut-être un peu bourru, mais ils savaient tous deux se tempérer. et surtout... ils étaient tellement semblables caractériellement qu'on aurait dit des jumeaux.
les deux ados quittent la maisonnée en claquant la porte et s'engouffre dans la voiture où deux demoiselles les attendent. évidemment, la soirée ne finit pas comme le brun l'avait prédit : ils finissent tous les deux totalement éméchés (leur première cuite) et les deux jeunes femmes s'échappent dans les bras d'autres minets.

chapiter two

- clyde keith czeslaw, voulez-vous épouser eva deschanels ici présente jusqu'à ce que la mort vous sépare ? jurez-vous de la chérir, de la soutenir, dans le bonheur comme dans le malheur ?
- oui, je le veux.
- et vous, eva deschanels, jurez-vous de prendre soin de votre époux dans la richesse et dans la pauvreté, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
- oui ! oui, oui oui !
- je vous déclare donc mari et femme. vous pouvez embrasser la mariée.
keith se jette alors sur les lèvres de sa chère et tendre, qu'il embrasse avec passion. elle avait décidé qu'ils se marieraient à l'église et il a accepté, mais il se fiche bien des conventions. il aime son épouse et il compte bien le montrer au monde entier.
ils ont vingt ans et sont trop jeunes mais ils s'aiment. ils ne se rendent pas compte qu'ils vont être liés à jamais et que la vie est peut-être un peu plus compliquée.
d'autant plus que le mariage n'a pas été réellement décidé par les tourtereaux. pourtant, ils ont fini par s'aimer. keith ne pardonnera jamais à ses parents, néanmoins, de l'avoir ainsi vendu aux parents (plus riches) de la jeune fille pour s'assurer quelques mois paisibles à ne rien faire.
heureusement qu'elle est là, avec son sourire qui illumine les jours de son époux.
heureusement qu'elle a su l'aimer malgré tous ses défauts.

[...]

c'était beau. ça l'avait vraiment été... pendant quatre mois. madame czeslaw était parfaite... bien qu'un peu trop maniaque parfois. non, le souci c'était keith. sa figure maternelle... autant dire qu'elle était presque inexistante. et le garçon n'avait jamais été très doué avec les sentiments, et ne s'était pas doué une seule seconde que sa liberté en deviendrait amoindrie.
sauf qu'elle voulait tout le temps qu'il soit là, à la maison. plus question d'écumer les bars. plus question de regarder de manière un peu trop insistante la petite serveuse, là, avec ses fesses rebondies.
et surtout, surtout... son meilleur ami ne l'aimait pas. il ne pouvait pas la voir en peinture. et s'il y a bien quelqu'un que keith écoute, c'est bien lui. il ne cessait de persifler qu'eva n'était pas celle qu'elle semblait être. qu'elle était plus... perfide. calculatrice. qu'elle l'utilisait. à quelles fins ? clyde n'en savait rien. pas pour son argent, en tout cas.

d'ailleurs, eva n'acceptait pas l'activité... (plus ou moins) illégale de son époux. il lui avait expliqué, pourtant, que cela leur offrirait une vie plus aisée. il était doué pour amadouer les gens, pour ne pas se faire remarquer. il était silencieux et avait une démarche féline. il volait depuis, ainsi dire, toute sa vie et elle n'avait jamais rien remarqué. mais ça ne passait pas...
et keith, lui, adorait l'adrénaline que le vol d'objets précieux lui procurait.
il adorait lui offrir les présents qu'ils avait dérobé.
il adorait ce sentiment de puissance et de richesse qui s'emparait de son être après avoir délesté quelques riches de biens obsolètes.

alors, un peu à la fois, les disputes ont été plus nombreuses.
- clyde. ce serait trop te demander d'être un peu plus souvent à la maison ?
- mmmh...
- regarde-moi quand je te parle ! et pitié, pitié ! arrête de reluquer la petite voisine !
- putain mais je t'écoute. m'emmerde pas. je suis fatigué. t'es chiante en ce moment, t'as tes règles ou... ?
- y'a pas à dire : t'es vraiment le mari parfait ! un beau gros con oui !
clyde, il voit rouge. il se lève, la fixe. la veine de sa tempe tressaute. il sert les mâchoires et finalement, après bien cinq minutes à la fixer silencieusement, se détourne.
- tu sais quoi ? si t'es pas contente, t'as qu'à aller avec un autre. un p'tit enfoiré de merde comme tu les aime tant. et puis tu disais pas que j'étais un gros con hier soir quand je te...
il n'a pas le temps de finir sa phrase que la main manucurée de sa belle vient s'écraser contre sa joue. il se mord l'intérieur de la joue pour ne pas exploser de rage. oui, il a dépassé les bornes mais il déteste qu'on le frappe, même pour rire, même légèrement.
finalement, la belle se détourne et fuit la propriété.
- bon débarras !

le divorce est demandé quelques semaines plus tard. keith, lui, est déjà parti. il quitte les prairies verdoyantes de l'écosse pour venir en angleterre, à brighton. exit le clyde qu'elle aimait tant. il déteste maintenant plus que tout ce prénom qui ne lui a apporté que des désastres. techniquement, il n'est pas encore divorcé et n'a même pas signé le papier mais dans sa tête, c'est tout comme.
bonjour le célibat.
bonjour les petits culs qui n'attendent que ça.

chapiter three

le moteur de la fourgonnette noire continue de ronronner. keith jette un regard au conducteur, dubitatif. marcus est fermement installé au volant, sa tête de con affichant un sourire délesté de quelques dents. il n'a pas l'étoffe du coéquipier que s'imaginait avoir clyde. il pensait... à quelqu'un de discret. de renfermé. de silencieux. et marcus... il n'était rien de tout ça.
il était le genre de gars à plaisanter dès qu'il ouvrait la bouche. le genre de gars à faire bourdes sur bourdes et à partir en voyage avec un sac à dos rempli de casseroles incroyablement bruyantes sur le dos. c'était... le genre de boulet parfait.
il n'était néanmoins pas censé accompagner le lituanien dans sa quête. son boulot était on ne peut plus simple : il devait contrôler les environs et le prévenir si quelqu'un arrivait. même un enfant de dix ans saurait le faire... et pourtant, keith continue de se faire des cheveux blancs.

il quitte pourtant le véhicule, non sans souci. il s'avance vers la maison et entend déjà le grésillement électronique des alarmes. il s'en approche, les désactive. ce n'est pas la première fois qu'il a à faire à celles-ci. c'est un modèle courant que keith a passé du temps à analyser et à étudier, faisant profit de ses études d'électronique. il n'est pourtant pas plus intelligent qu'un autre, mais force est de constater qu'il sait parler à ce genre d'engins.
une fois les alarmes désactivées, le bellâtre pénètre l'intérieur de la maison. si les bijoux hors de prix ne sont pas sur la liste, il ne se privera pas néanmoins d'en dérober quelques uns. l'objectif, c'est le coffre-fort. il est censé détenir quelques gros chèques et un tableau extrêmement rare et coûteux qui fait très envie au voleur. mais ça... c'est la théorie.
il fait quelques pas, tente de se repérer dans l'enceinte gigantesque. le salon est grand, majestueux. des tableaux sont disséminés ça et là, mais keith n'a pas assez de temps pour prendre tout ce qui l'attire.
il grimpe les marches quatre à quatre, sur la pointe des pieds, dans une démarche chaloupée et féline. le moindre petit bruit alerterait les voisins et la police.
il arrive dans l'une des chambres à coucher et fouille discrètement la pièce. une paire de boucles d'oreilles en or atterrissent dans sa poche tandis qu'un collier s'enroule autour de son poing fermé. il quitte la pièce et se dirige vers le bureau.
c'est ici qu'est censé être le coffre-fort. et pourtant, clyde ne parvient pas à le dénicher. il connaît ces vieux tours de le planquer derrière un tableau, mais la pièce est trop vide. sans personnalité. aucune décoration.
il peste, songe à faire taire définitivement le petit malin qui lui aura menti. et puis, un bruit retenti.
l'homme se fige.
- j'vous conseille de reposer ce que vous avez prit là où ça se trouvait.
le lituanien se retourne lentement, les mains en l'air. mais il ne peut retenir le rire profond qui s'échappe de sa gorge et qui ne cesse de gagner en volume. la gamine à la chevelure enflammée est enrobée dans un pyjama en pilou et, avec ses grands yeux océans, elle inspire tout sauf à de la peur. elle est jolie, il n'y a pas à dire. encore plus avec ce pyjama ridicule.
quant à lui faire abandonner son idée... il faudra repasser.
- mmh... disons que c'est moi qui ait le flingue. vous avez quoi, vous ? pour me faire arrêter ce que je faisais, je veux dire.
il réagit rapidement et vient agiter devant son nez le pistolet.
- n'imaginez même pas avoir le temps d'hurler. je suis rapide de la gâchette.
sérieusement, clyde ? cette phrase tout droit sortie d'un film à deux balles ou d'un film de boules... cela dit, il est sérieux... ou presque. lui tirer dessus ferait beaucoup trop de bruit et il n'est pas un tueur. mais ça, elle n'en sait rien, et à en voir l'éclat de ses yeux... elle a peur.
objectif réussi.
même si le tableau n'est pas en sa possession, il n'a plus le temps de s'attarder ici.
mais elle... que va-t-il en faire ? si il la laisse ici, elle va tout balancer. d'autant qu'elle a eu tout le loisir de voir son visage. mu par une impulsion, keith s'avance et lui attrape fermement le bras.
- oui, je vous fait mal. je sais. mais estimez-vous heureuse que je ne vous soulève pas comme un sac à pommes de terre.
la jeune fille ne moufte pas. il la tire alors à sa suite, rejoignant rapidement la fourgonnette.
- marcus, démarre !
il hurle. mais son larbin trouve toujours quelque chose à redire, et s'il n'a pas vu la proie de l'oriental, il ressent néanmoins l'envie de discuter les ordres.
- mais, keith... génial, maintenant, la princesse pilou connaît son prénom. il tente de tousser gauchement pour masquer son patronyme mais c'est trop tard. tu voulais pas prendre un tableau ? il est où ?
- pas le temps, marcus ! dé-marre ! ne m'oblige pas à te botter le cul !
le dégourdi avale lentement sa salive et fait vrombir le moteur. la voiture dérape et s'élance dans la nuit noire, keith et l'inconnue enfermés à l'arrière.

[...]

- ça ira. arrête-toi et rentre chez toi à pieds. j'ai besoin du fourgon.
- mais...
- ne me fais pas répéter.
gronde-t-il. le mec, un peu gauche, s'exécute. une fois qu'il est un peu plus loin, penaud, dans la rue, keith se met au volant. la demoiselle est toujours ligotée à l'arrière, un bâillon sur la bouche... qu'elle a fort jolie, d'ailleurs.
il l'emmène alors chez lui, dans l'attente de louer un endroit assez grand et assez dissimulé.
une fois à destination, il la fait sortir rapidement et la ramène chez lui.
- assis-toi.
il ordonne. elle s'exécute, toujours terrifiée.
- on est chez moi. je ne vais pas te faire de mal. les yeux océans s'agrandissent. elle ne le croit pas. tu crois franchement que je me serais donné tout ce mal si j'avais voulu te tuer ? non. je l'aurai fait. point.
il soupire, passe une main dans ses cheveux noirs de jais.
- je vais te détacher et enlever ton bâillon. mais si tu cries, tu les retrouvera. je suis clair ?
elle hoche lentement la tête. il s'approche lentement, avec l'impression persistante qu'il risquerait de la briser.
elle n'a rien à voir avec son ex-femme. elle a l'air plus... fragile. il enlève les liens et elle se masse les poignets.
- je m'appelle keith. et tu es, princesse pilou ? il la fixe, à la fois intimidant et doux. tu n'es pas obligée de répondre. princesse pilou, ça me convient.

ça fait quelques semaines ou quelques mois qu'ils vivent ensemble maintenant. keith garde toujours une arme lorsqu'il entre dans la propriété. il a d'ailleurs déniché une maisonnée, plus à l'écart. et il l'accompagne toujours dès qu'elle va quelque part. pas question de la laisser seule, au risque qu'elle vienne à tout balancer.
et pourtant, clyde, il apprécie d'avoir à nouveau une présence féminine dans sa vie. parce que la gamine, elle est mignonne. parce qu'il arrive pas à s'empêcher d'aller la regarder dormir. il devait juste la cacher quelques temps avant de trouver un moyen de l'empêcher de tout balancer, mais voilà qu'il en vient à avoir envie de la protéger.
à avoir envie de la garder.
pour lui, près de lui,
à jamais.

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche! rois demain. (keith) 2473630195

bienvenue

super scénario, ofc.
bonne rédaction à toi, j'aime déjà beaucoup ce que j'ai pu lire. rois demain. (keith) 360574424

Bienvenue ici! rois demain. (keith) 2278813003

bienvenue parmi nous

quel choix je suis contente d'avoir pu t'aider à trouver ton bonheur. il me tarde de voir le reste de ta fiche
bienvenue officiellement ! et bon courage !