 |  Sujet: ismaël ★ l'encre de tes yeux. Ven 15 Mai - 13:59 | |
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ismaël vitaly gallagher
"puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux"
ft. tom hardy ★ crédit@tumblr.
nom: gallagher, nom de sa famille adoptive, né Skandar prénom: ismaël, vitaly. âge et date de naissance: 35 ans, né le 26 juillet. lieu de naissance: Falun, Suède lieu de résidence: waldegrave road. statut: lost in the sea job/études: propriétaire d'un garage automobile orientation sexuelle: désorienté groupes: out avatar: tom hardy  .
Donnez les informations nécessaires sur votre personnage: ce qu'il aime, ce qu'il déteste, ses rêves et ses buts dans la vie, toutes les informations qui seraient bonnes à prendre. Faites preuve d'imagination et soyez complet en ce qui concerne cette partie!
pseudo/prénom: marvel/sam âge:  pays: de la baguette fréquence de connexion: everyday  où as-tu connu le forum? par ma Loulou   t'en penses quoi? 
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<taken>tom hardy</taken> ≈ <pseudo>ismaël gallagher</pseudo>
Dernière édition par Ismaël Gallagher le Mer 27 Mai - 16:37, édité 8 fois |
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| | Sujet: Re: ismaël ★ l'encre de tes yeux. Ven 15 Mai - 13:59 | |
| dreaming out loud
Je ne sentais plus le sol sous mes pieds, tout autour de moi n'était que brouillard, tout était flou, je ne courrais pas, je volais. J'étais super en retard, il n'allait pas du tout apprécier, ok j'avais l'habitude, mais je savais qu'elle allait prendre aussi et c'est surtout pour elle que je m'inquiétais, pas pour moi, j'étais habitué. Instinctivement, sans rien voir autour, je tournais devant une petite maison et montais les marches toujours en courant, avant de stopper net devant la porte, essoufflé, et pris une grande inspiration et m'apprêtais à subir les enfers. J'avais à peine ouvert la porte, que je sentis une main me propulser contre le mur « TU ÉTAIS OU ENCORE TOI ? » Je fermais les yeux, ne surtout pas répondre et attendre que ça passe, avec le temps, j'avais appris les gestes à éviter. Je ne ressentais plus les coups, mon esprit s'évadait pendant les longues minutes que durait mon calvaire. J'avais dix ans et mon corps avait reçu tellement de coup, qu'il en était presque immunisé. Ma tête cognait contre tous les meubles, mais ne semblait pas prête à exploser, je n'avais aucune douleur physique. Je ne savais pas du tout combien de temps tout cela avait duré, je ne comptais plus les minutes avec le temps, mais je sentis soudain mon corps projeté au sol, puis plus rien, je l'entendais juste hurler plus loin, tout est confus dans ma tête, je restais là un moment allongé sur le carrelage froid, espérant que mon corps soit assez meurtrit pour m'endormir à jamais et ne plus subir ça. Mais un cri horrible résonna soudain dans la maison, je sursautais et d'instinct me relevais reconnaissant immédiatement la provenance de ce cri, ma mère, il s'en prenait à elle maintenant ! S'en était de trop, je ne pouvais pas le laisser faire, mais que faire à dix ans face à un homme de la taille d'un arbre, complètement ivre ? Je déboulais dans la cuisine, le retrouvant à moitié allongé sur elle, ses mains autour de son cou, il allait la tuer ! Sans réfléchir, je fonçais sur lui et le rouais de coups pour le faire lâcher mais c'était bien évidemment inutile, maigre comme je l'étais, il ressentait à peine mes coups et me projeta une nouvelle fois à terre en un coup de main. Je tentais de me relever, mais mon corps était trop fatigué par les trop nombreux reçu dans la soirée, je vis ses mains serrer plus fort le cou de ma mère. A cet instant précis, je ne voulais qu'une seule chose, qu'il meurt, qu'il disparaisse à jamais de notre vie. Je me relevais à moitié, bien trop faible pour me tenir debout, mes larmes roulaient sur mes joues ma brouillant la vue, la haine et la rage envahissant mon cerveau, mon regard presque aveuglait par les larmes, se fixait sur l'homme qui essayait de tuer ma mère, sans réellement savoir comment j'eus la force mais, je me levais pris la première chose qui me tombait sous la main et courant vers mon père je le frappais au visage, ses mains lâchèrent prise avant de s'effondrer au sol inerte. Je mis plusieurs minutes avant d'oser bouger, choqué par ce qui venait de se passer, Dieu avait-il répondu à mon appel ? Pour la première fois, avait-il enfin exaucé mes prières ? Je rampais jusqu'à ma mère, l'appelant de toutes mes forces pour qu'elle ouvre les yeux, priant pour qu'elle soit encore en vie. Mais elle ne m'a jamais répondu. Et je suis resté assis toute la nuit auprès d'elle. J'avais dix ans et je me retrouvais orphelin et meurtrier par la même occasion. Bien-sûr, la police ne m'a pas arrêté c'était de la légitime défense selon eux. Et je fus placé dans une famille d'accueil. Puis je fus adopté un peu hasard par une riche famille originaire de Stockholm où j'ai vécu toute mon enfance depuis l'âge de 11 ans. Changement radical pour moi, mes parents adoptifs étaient aimants, patients, je n'étais pas habitué à ça. J'ai grandi dans cette famille riche, croyante, où les tabous étaient présents, bien que mes nouveaux parents étaient bien plus gentils avec moi, les démonstrations d'affection étaient bannis, une nurse s'occupait de moi, un précepteur s'occupait de mon éducation, j'appris le piano, le français, l'italien, l'espagnol, mais tout ça ce n'était pas moi, je me sentais formaté, j'étouffais, mais je ne pouvais rien faire, sans eux je ne serais sûrement plus en vie, ils m'ont offert une nouvelle vie, une nouvelle chance, je leur étais redevable à vie. Je grandis donc, coincé dans ce statut de gosse de riche, dont le futur est tout tracé. Puis, j'eus 16 ans, l'envie de tout envoyer balader, ma mère me manquait toujours autant mais, je me taisais, j'eus ma première histoire d'amour, mon premier chagrin, mes premiers déboires, ma scolarisation au lycée privé de la ville s'en ressentait pourtant pas, j'avais une soif de connaissance insatiable et j'apprenais très vite. Puis, un jour, un soir plutôt l’inimaginable arriva, alors que je révisais avec un camarade de classe, ce qui se rapprochait le plus de mon meilleur ami à l'époque, n'étant pas très sociable dans ce lycée. Je ne saurais me rappeler comment nous en sommes arrivé là mais nous nous sommes embrassés, mon père nous a surpris et a ordonné à mon ami de quitter la maison avant de me faire le sermon du siècle. Je n'étais pas gay, non ça j'en étais sûr à l'époque, en fait je n'en savais rien du tout mais pour moi ce baiser ne voulait rien dire, c'était plus une expérience d'ado mais, mon père ne voulait rien entendre et ce fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, j'ai littéralement pété les plombs, déballé tout ce que j'avais sur le coeur, les remerciant de m'avoir pratiquement sauvé d'une vie misérable mais cette vie ce n'étais pas moi, je devais partir. Contre toute attente, mes parents décidèrent de m'envoyer à Brighton, en Angleterre chez mon oncle que j'avais vu que trois fois dans ma vie, mais peu importe, je devais accepter c'était ma chance, je devais la saisir. Ainsi, à 18 ans, je pris l'avion pour Brighton, une ville dont j'ignorais tout, pour vivre chez un quasi inconnu. L'aventure, quoi.
Chez mon oncle, la vie était plus facile je dois dire, très vite je fus contaminé par sa passion des arts martiaux et il m’initia à cet art, j’étais doué et j’apprenais vite, j’avais ce besoin de me défouler constamment, d’évacuer cette rage qui m’habitait chaque jour et qui était ancrée en moi à jamais, je m’entraînais tous les jours, très vite, je devins un as du combat au corps à corps. Mais, je me sentais surtout bien lorsque je me trouvais dans le garage de mon oncle, au milieu de toutes ses voitures, réparer un moteur, voir une épave reprendre vie, voilà ce qui me motiver le plus, c'est donc tout naturellement que je repris l'affaire de mon oncle lorsque ce dernier me le proposa il y a trois ans. |
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