nevermind • sian

sian storm

"Ayez un peu de respect pour nous, on chie tous par le même trou." k. cobain
ft. amber heard ★ crédit@http://aheardgifs.tumblr.com/.

nom: storm, héritage et marque d'un père indigne, le genre de pourriture qu'il vaut mieux oublié mais qui nous hante toute la vie d'une manière ou d'une autre. prénom: sian, juste sian, pas de surnom idiot, avec un prénom aussi court c'est pas évident, mais c'est mieux ainsi. âge et date de naissance: 27 ans, le 19 mars 1988. lieu de naissance: londres, angleterre. statut: célibataire, libre comme l'air, en attente du prochain connard. job/études: propriétaire de son propre salon de coiffure. orientation sexuelle: connardsexuelle. groupes: down. avatar: amber heard.

Sian est née le 19 mars 1988, elle a donc 27 ans et plus les jours passent, plus elle se rend compte que la trentaine approche à grands pas. ♣ Sa mère était à l'époque secrétaire dans un cabinet d'avocats, elle a toujours travaillé énormément pour faire vivre sa famille. Quand à son père, il passait son temps à se saouler, à faire semblant d'aller bosser, à battre sa femme, ses filles. Un vrai raté qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années maintenant. ♣ Sian a une petite sœur, qu'elle a toujours voulu protéger de leur père. Elle se sacrifiait pour qu'elle puisse échapper à tout ça. Elles ont quatre ans d'écart. ♣ Plus jeune, Sian trainait souvent dans les rues de Londres, elle y passait la plupart de son temps pour éviter la maison. ♣ Elle a toujours rêver d'avoir une vie simple, sans complications, sans histoire tragique et souvent, elle se dit que c'est le cas. Parce que malgré une enfance particulièrement violente, Sian est toujours restée optimiste sur la vie. Elle n'est pas du genre à se morfondre, à déprimer, à pleurer, elle a toujours voulu garder la tête haute. ♣ C'est pour cette raison que dès qu'elle a pu, elle est partie de chez elle sans prévenir qui que ce soit, elle a tout de même pris la peine de laisser un message pour sa petite soeur. Elle a juste quitté Londres sans regrets. Elle avait à peine dix huit ans, tout juste majeur. ♣ Sian est une fille plutôt enjouée. Elle aime rire, s'amuser, boire, fumer. Elle a d'ailleurs choisi de partir à l'aventure. ♣ Elle a fait du stop jusqu'à Brighton, sans doute au début dans l'espoir d'aller en France par la suite. Mais finalement, elle se sentait bien dans cette ville. Elle a trouvé une sorte d'auberge de jeunesse pour s'installer le temps d'avoir un peu d'argent en poche. ♣ Sans diplôme particulier et sans expérience, c'était difficile de trouver un job convenable. Elle acceptait tout et rien à la fois. Elle a distribué des journaux dans la rue, est devenue madame-pipi l'espace de quelques semaines, elle a été femme de ménage pour quelques hôtels et puis un jour, un homme lui a donné sa chance dans son salon de coiffure. Elle a été pendant très longtemps préposé au shampoing. Il lui a tout appris du métier. Elle avait finalement trouvé sa voie et elle était douée. ♣ Si sur le plan professionnel, tout roulait, au niveau sentimental, ça coinçait. Sian n'a jamais eu de chance en amour, elle a vécu plusieurs histoires, est tombée amoureuse de mec plutôt sympathique en apparence mais comme si l'ombre de son père influençait ses choix, ils ont toujours tous des défauts horribles, des cons, des menteurs, des violents, des déprimés, des déchets... ♣ Du coup, il y a un an, celui qui lui a tout appris de la coiffure lui a proposé de reprendre son salon puisqu'il prenait sa retraite. Elle a réunis le peu d'économie qu'elle avait et a accepté sa proposition sans hésiter. La voilà donc heureuse propriétaire d'un salon de coiffure en plein centre de Brighton.

pseudo/prénom: lucie. âge: 24 ans. pays: france. fréquence de connexion: 5j/7. où as-tu connu le forum? bazzart. t'en penses quoi? très beau, très réussi. ton perso est un scénario, inventé ou un lien ? inventé.

Code:: <taken>amber heard</taken> ≈ <pseudo>sian storm.</pseudo>

welcome to the jungle
Les gens te disaient qu'un coup de pied au cul, ça ne fait jamais de mal à personne. Peut-être. Foutaises. T'étais jeune, trop jeune. Et même dans ton plus jeune âge, t'essayais de garder le sourire. Ce monstre, le monstre qui hante les nuits des enfants, le monstre qui se cache sous le lit, dans les placards, toi tu devais y faire face tous les jours, tous les soirs. Il était là, face à toi, le regard sombre, l'âme déchirée, planant au dessus de lui comme une sorte d'avertissement. Ses lèvres te donnaient de l'amour, ou en tout cas des paroles en l'air, ses mains de la haine. Sian, tu te revois encore, n'est ce pas ? Assise dans le coin de ta chambre, enfin celle que tu partageais avec ta petite sœur, les jambes repliées sur ta poitrine, les mains sur les oreilles pour masquer le bruit. La détresse d'une femme peureuse, la dangerosité d'un homme fort. Ces portes qui claquent, encore, toujours. Il est là, tout proche. Tu sens son souffle atterrir sur le bois miteux, le bois poreux. Sian, tu le vois, c'est ça ?. Terrifiée, terrifiant. C'était ton tour, sinon c'était celui de ta sœur. Non, tu ne pouvais pas, il ne pouvait pas la toucher, elle devait rester pure, innocente. Alors tu sacrifiais ton corps, tu sacrifiais ton âme. Il t'a pervertie, n'est-ce pas ? Alors parfois, t'étais heureuse de te retrouver dans une maison vide, avec juste les murs, la poussière pour compagnie. Souvent, tu montais au grenier. C'était ta tour. Tu y avais entassé des trouvailles, tes merveilles. C'est cette odeur de vieux, c'est cette poussière sur le bout de tes doigts, c'est cette sensation de liberté. Et puis cette musique sur le tourne disque, t'étais bien. Tu ne perdais pas la tête, tu retrouvais ton âme, celle d'une enfant insouciante l'espace d'un refrain ou d'un couplet.

Et puis, il y avait ces gens, ces longs couloirs, t'avais genre quoi douze ans, peut-être plus, peut-être moins. On pouvait entendre les échos de ton cœur, comme si il allait transpercer ta poitrine, pour décider de s'envoler. Des gens t'observent, détaillent ton corps meurtrie, marqué. Mais ce n'est jamais assez, ou jamais trop. Et la machine se remet en route, encore, et encore . . Tu te rappelles Sian ? Cet ange déchu au fond du couloir, son regard vide et à la fois rempli de désespoir. Pas besoin de mots, vous vous compreniez. Il était là pour les même raisons que toi, ou peut-être pire. Quoi qu'il en soit, le retour à la réalité était toujours brutal. Tu sais quand tu étais sur ton piédestal, où ces gens te faisaient les plus belles promesses du monde, te donnant des idées de paradis, pour finalement retrouver les flammes des enfers. Impuissants. T'aurais pu le nommer Hadès, Satan ou Lucifer, mais non, tu continuais de l'appeler papa. Tu voulais garder l'espoir. Connerie. Il n'y en avait plus, il était perdu dans la noirceur depuis trop longtemps et jamais il ne reverrait la lumière.

« J'ai passé toute ma jeunesse à te protéger, à tenter de te faire oublier que nous vivions avec un démon et ton sourire était la plus belle de toutes les récompenses. Seulement aujourd'hui, c'est à toi de me protéger, c'est à toi de comprendre et de garder le secret. Quand tu tomberas sur ça, je serais sûrement déjà loin, en tout cas je l'espère. Je veux que tu saches que je ne regretterai jamais ce que j'ai fais pour toi, j'espère que dans tout ce bazar tu te seras sentie au moins une fois aimer, car saches-le, je t'aime plus que tout. Tu étais jeune, trop jeune et sûrement que tu ne comprenais pas tout ce qui pouvait se passer dans la maison, il vaut sûrement mieux que tu ne saches pas tout mais je ne sais que tu n'as jamais été aveugle. Je t'en supplie, prends soin d'elle, fais lui garder un minimum de dignité, ne lui mène pas la vie plus dure qu'elle ne l'est déjà, mais je te fais confiance. Ma soeur, c'est si dure de te laisser ici, je donnerais tout ce que j'ai pour que tu puisses m'accompagner, mais vois-tu, j'ai besoin de temps à moi, j'ai besoin de me sentir libre pendant quelques temps. J'espère que tu ne m'en voudras pas, que tu comprendras juste. Je ne tiens pas à te faire des promesses que je ne pourrais pas tenir alors j'espère que tu vivras dans le bonheur, en tout cas que tu t'en donneras tous les moyens. Peut-être qu'un jour tu prendras la même voie que moi, tu auras besoin de plus d'air. En tout cas, gardes ce secret pour moi. Je pars vers le sud, où je ne sais pas encore. Je te donne l'adresse d'une boite postale sur un autre papier. Si jamais tu sens que tu dérives, où que tu as simplement besoin d'évacuer, écris moi à cette adresse.

Je t'aime ma soeur. Prends soin de toi.
Sian. »