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(isobel) about tattoos and babies



 
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 (isobel) about tattoos and babies

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Jamie Daniels


Jamie Daniels
YOU ARE A ROMANTIC


date d'arrivée : 27/05/2015
textos envoyés : 594
célébrité : harry styles, baby face aux cheveux de princesse.
crédits : avatar, anaelle. gif, tumblr. signature, julia bb.
pseudo : joséphine, josée, jojo, jo.

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MessageSujet: (isobel) about tattoos and babies   (isobel) about tattoos and babies EmptyJeu 28 Mai - 21:18


"about tattoos and babies"
ft. isobel ★ crédit@tumblr.

Téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, Jamie essaye tant bien que mal de comprendre ce que lui raconte sa mère tout en vérifiant ses comptes, à moitié affalé sur sa table de travail. C'est loin d'être une partie de plaisirs et son associé a expressément refusé de mettre son nez dedans, alors c'est malheureusement à lui qu'il incombe de jongler entre les chiffres. Les affaires se portent bien, c'est pas le problème en fait, c'est surtout qu'il faut mettre un peu d'ordre là au milieu parce que c'est clairement le bordel. Et sa mère qui babille n'arrange rien. Il lève les yeux au ciel pour au moins la vingtième fois depuis le début de cette conversation, parce qu'elle n'arrête pas d'évoquer une foule de gens qu'il ne connaît pas et dont il n'a rien à faire. Comment peut-elle imaginer que la vie mondaine de Brighton l'intéresse, il n'en sait rien et il est vraiment tenté de poser son portable, parce qu'à part produire quelques onomatopées et lâcher quelques oui ici et là, il ne dit rien. Ça n'a pas l'air de la déranger, elle fait la conversation toute seule. Jamie soupire en l'entendant lui décrire le dernier dîner chez les Adams. Cette fois, c'en est trop. Il se redresse, récupère le portable et enclenche le haut-parleur, non sans toutefois baisser le son au maximum. La voix de sa mère n'est plus qu'un murmure qu'il entend juste assez pour pouvoir déceler la moindre faiblesse, les prémices de la fin du monologue de sa mère. Il reprendra le téléphone à ce moment-là mais pour l'heure, il a à faire.

Elle continue à discuter joyeusement sans sembler s'apercevoir qu'il ne la suit plus. Au fond, elle veut juste quelqu'un à qui parler et il est ravi de lui offrir cette opportunité, mais la grande majorité de ce qu'elle raconte l'ennuie ou n'est pas du tout inconnu. Il connaît toutes ses histoires, pourrait citer des passages entiers de conversations qu'elle a eu avec d'autres personnes qu'il n'a même jamais rencontré. Sa mère est une femme cosmopolite et connue de tous, ou presque. Elle aimerait sans doute que ça l'impressionne mais ça fait longtemps qu'il n'en a plus rien à faire.

Il est plongé dans la reformulation d'une ligne de calculs particulièrement compliqués lorsqu'il entend la porte s'ouvrir. Rapide coup d’œil à l'horloge ridicule que son associé a tenu à installer, puis un regard pour l'agenda, ouvert sur la table de travail. Personne n'est prévu pour ce soir, si ? Un nom est écrit au bas de la page, gribouillé dans l'écriture de la stagiaire. Heureusement qu'ils ne lui ont pas encore mis une aiguille entre les mains, parce qu'elle aurait très certainement fait pas mal de dégât. Elle dessine bien pourtant mais elle écrit vraiment affreusement mal. Il ne parvient pas à déchiffrer le nom alors tant pis, il passera pour l'imbécile qui ne connaît pas son emploi du temps. Vif, il s'empare de son portable. Voilà l'occasion parfaite pour couper court à cette pseudo-conversation avec sa mère. « J'ai du boulot, je te rappelle » dit-il très vite avant de raccrocher. Il aimerait bien voir la tête qu'elle doit tirer actuellement, parce que ça doit valoir le détour et c'est donc avec un sourire qu'il accueille la cliente. Une inconnue, encore une, soit elles se sont passées le mot, soit c'est la saison. Ou une grosse coïncidence, au choix. « Bonjour. Ou bonsoir » Il a tendance à perdre la notion du temps parfois et effectivement, il est un peu tard mais il fait encore jour. Tant pis, ce n'est pas le sujet. « Tu as rendez-vous ? » s'enquiert-il et il attrape l'agenda qu'il dépose sur le comptoir. Si c'est le cas, ce n'est pas lui qui a pris le rendez-vous et il n'a aucune idée de ce que cette fille fait là. Enfin, fille, le mot est clairement pas le bon. Elle est certainement plus vieille que Chuck en fait mais il n'en est pas plus cérémonieux pour autant. Il parle comme ça à tout le monde, depuis ses tous premiers tatouages. C'est sa façon de faire.


Dernière édition par Jamie Daniels le Ven 29 Mai - 21:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (isobel) about tattoos and babies   (isobel) about tattoos and babies EmptyJeu 28 Mai - 23:10


about tattoos and babies
ft jamie ★ Devant elle se dressait la devanture du tatoueur. Ses mains moites vinrent attraper les pans de sa robe, comme pour se donner du courage en tenant dans ses paumes le tissus léger. Des semaines et des semaines qu'elle passait devant sans oser en franchir les portes. C'était aujourd'hui qu'elle s'était décidé à aller prendre quelques informations, histoire de rendre le projet concret. Le projet, celui d'une lettre sur son poignet. Cela faisait longtemps qu'elle y pensait, figuration infinie de son amour pour un homme qui était entré dans sa vie par accident, et qu'elle ne comptait pas voir partir de si tôt. Cinq années d'un bonheur sans faille qui se concluaient par un mariage et un enfant, n'y avait-il rien de plus beau à fêter ? Daniel allait halluciner, vraiment. Cependant l'inquiétude sourde de la douleur l'avait empêché de faire le pas encore et la retenait face au bâtiment. Une inquiétude qui la garda encore immobile un instant, avant qu'elle ne se donne une gifle mentale et n'ouvre la porte du tatoueur, souriant comme à son habitude d'un grand sourire alors qu'elle passait les yeux dans la pièce. Une ambiance paisible, épurée. Loin des salons de tatouages que l'on voyait dans les films américains. Une source d'apaisement indéniable pour la jeune anglaise. « Bonjour. Ou bonsoir » « Bonjour. » Elle s'approcha du garçon, pas très sur de qui il était. Ses cheveux longs et son âge lui donnaient des airs de stagiaires et elle chercha du regard l'adulte en charge du salon. « Tu as rendez-vous ? » « Hm, pas vraiment. Je venais me renseigner auprès de ton patron. » Avait-elle lancée, la tête ailleurs alors que ses yeux se posaient sur l'un des outils de torture du tatoueur: l'aiguille. C'est ce moment que choisi le bébé pour donner un coup, faible mais bien existant, à la jeune femme encore peu habituée de ces signes de vies qui se faisaient encore assez rares pour la surprendre. Si sa main se leva immédiatement, dans le but de venir se poser sur le ventre encore discret afin de calmer la progéniture, elle s'en retint cependant. Cette satanée habitude ne la quittait plus et c'était limite si elle ne passait pas tout son temps à se toucher le ventre, dans l'espoir de créer un lien toujours plus fort avec sa progéniture. Le médecin avait été formel: un lien existait déjà et de toute façon il était encore trop tôt pour que quelques habitude ne servent à quelques chose. Ils en étaient pour l'instant qu'au stade des murmures, l'enfant commençant à peine à entendre et assimiler les sons. Au plus grand plaisir d'un Dan toujours là à murmurer des idioties contre la peau fraiche d'une Isobel morte de rire à chaque fois que son compagnon utilisait sa voix de père poule. De futur père poule plutôt. Elle n'était plus sur tout d'un coup. Marquerait-elle sa peau d'un D ? Ou du prénom de son enfant ? Bonne question, sachant qu'ils n'avaient toujours pas choisi de prénom. « Je ne sais pas vraiment sur de ce que je veux en fait. » Ses deux mains vinrent se retrouver, se tournant et retournant comme pour calmer sa nervosité. « Les aiguilles font mal ? » La question qui lui brulait les lèvres. Elle rosit.
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Jamie Daniels


Jamie Daniels
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MessageSujet: Re: (isobel) about tattoos and babies   (isobel) about tattoos and babies EmptyVen 29 Mai - 0:47


"about tattoos and babies"
ft. isobel ★ crédit@tumblr.

Heureusement, sa mère ne rappelle pas et Jamie a du coup tout loisir de se laisser scruter par la petite brune qui entre, affichant un sourire lumineux. Elle a l'air épanouie, bien dans sa peau et il en voit pas beaucoup passer, des gens comme ça. Ça arrive, c'est vrai mais bon nombre de ses réguliers ne respirent pas la joie de vivre, et du côté de son associé non plus d'ailleurs. On dit que le tatouage est une forme de thérapie pour certaines personnes et même si il croit moyennement, Jamie est heureux de pouvoir soulager un peu les consciences avec une aiguille et un peu d'encre. C'est loin d'être anodin bien sûr, c'est pour ça qu'il ne tatoue jamais quelqu'un avant d'avoir longuement discuté avec lui des risques encourus, du caractère quasi-irréversible de la chose et de l'importance d'un tel acte. Certains salons proposent des tatouages express, faits à la va-vite, sans discussion au préalable mais ça ne se passe pas comme ça ici. La signification, Jamie s'en fout, il veut juste que ses clients soient détendus au moment de passer à l'acte et qu'ils ne regrettent rien en partant.

C'est apparemment pour ça que cette femme est là et son regard s'attarde un instant sur lui avant de dévier sur le matériel alors qu'elle lui répondait, le méprenant apparemment pour un apprenti. Il en ricanerait presque si ça n'arrivait pas si souvent. Ils veulent tous voir le responsable, le patron, tout ça parce qu'il a l'air d'avoir quinze ans et d'avoir fait un raid dans le placard de son père. Mêmes ses bras couverts d'encre n'intriguent pas les gens, ils ne voient que sa figure juvénile et ses joues encore un peu rondes, ses cheveux trop longs et son sourire enfantin. Ça fait des années que c'est comme ça, Jamie est probablement condamné à avoir l'air d'un bébé jusqu'à la fin de sa vie mais ce n'est pas encore maintenant que la chose est intéressante. Quand il aura quarante, cinquante ans, en faire vingt de moins, pourquoi mais jusqu'ici c'est très handicapant. « C'est moi le patron. Enfin non mais mon associé est pas là donc en quelque sorte, si » réplique-t-il joyeusement. Pas très clair comme explication et on a fait mieux, niveau crédibilité mais elle a l'air plus intéressée par le matos que par ce qu'il lui raconte. Oui, enfin non, intéressée, c'est vite dit, elle a surtout l'air d'être en train de paniquer alors qu'elle mentionne le fait qu'elle ignore encore quoi faire. Puis vient la question inévitable, celle que toute personne à la peau encore vierge pose à moment donné. Jamie sourit tendrement, elle a presque l'air d'une petite fille en demandant ça, minuscule et nerveuse devant lui. L'idée d'enjoliver un peu la vérité lui traverse l'esprit, parce qu'elle paraît vraiment angoissée, mais il se doit de lui dire la vérité. « Je te dirais bien que non mais en fait ça dépend essentiellement de deux choses : ta résistance à la douleur et la partie de ton corps que tu aimerais faire tatouer. Je dois avoir des dépliants à ce sujet d'ailleurs » ajoute-t-il, plus pour lui-même que pour la cliente. Oui mais ils sont où, ces foutus dépliants ? Il ne les utilise jamais, il les connaît par cœur mais voir un brin de documentation pourrait la rassurer éventuellement. Il fouille un instant la pièce du regard, du côté du comptoir puis de la table de travail de son associé. C'est le bordel de ce côté-là mais il aperçoit une pile de ces petits fascicules que son associé distribue aux gens qui viennent pour la première fois, aux jeunes surtout. Il effectue un bref aller-retour pour en prendre un et le ramène à la jeune femme avec un sourire. « En gros, les zones qui sont en jaune sont en principe les moins douloureuses, ça correspond aux endroits de ton corps où la peau est relativement épaisse. Plus c'est rouge, plus la peau est fine, plus tu risques d'avoir mal. Je déconseille les zones vraiment rouges pour une première fois, surtout si tu as peur des aiguilles » Un peu maladroit comme réflexion et il lui dédie un sourire d'excuses avant de reprendre ses explications. « Après certains emplacements ont autant d'importance que le tatouage en lui-même, c'est un choix personnel. Tu as des idées peut-être ? » Rester doux, calme, comme toujours et chercher à comprendre. Cette femme paraît particulièrement stressée de se retrouver au salon et les aiguilles sur le matériel témoin pas loin ont l'air d'être en grande partie responsables de son état mais elle est venue. Elle a fait le choix d'entrer alors c'est que quelque part, elle le veut son tatouage. Jamie est là pour comprendre, pour saisir ce qu'elle veut dire et la guider, du mieux qu'il peut. Et c'est pas parce qu'elle l'a pris pour un stagiaire qu'il ne va pas s'appliquer.
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