Tu as entendu quelqu’un crier de ton appartement. Tu te demandais bien qu’est-ce qui pouvait se passer pour qu’une fille pousse un cri aussi aigu. Tu te disais que c’était probablement ta nouvelle voisine, celle qui devait emménager aujourd’hui. Car oui, ce bon James avait rencontré une fille et ils étaient tous les deux partis vivre le grand amour dans un appartement plus grand. James, c’était ton pote celui chez qui tu allais regarder le foot. Là, tu te demandais bien qui était la folle qu’on avait bien pu te coller et qui était déjà en train de crier dans le couloir. Tu sortais de ton appartement en soupirant pour aller voir ce qui se passait dans l’appartement en face du tien. Après tout, tu étais toujours là pour sauver les demoiselles en détresse qui pouvaient finir dans ton lit. Là, arrivé devant l’appartement, tu vis que la porte était ouverte et tu entrais en disant : « Y a quelqu’un ? » Sans attendre de réponse, tu t’avanças dans l’appartement pour y découvrir une petite brune perchée sur une chaise à regarder le sol en criant à l’aide. Tu ne compris pas tout de suite ce qui se passait et c’est sans dire un mot que la brune pointa le sol. Là, tu vis une minuscule araignée au sol et tu ne pu t’empêcher de rire. Ta nouvelle voisine avait peur d’une pauvre petite araignée. Tu écrasas la bestiole avant de tendre ta main vers la demoiselle pour qu’elle descende de sa chaise. « Allez demoiselle en détresse, descend de ta chaise ! » La brune fit mine de bouder et prit ta main pour descendre de sa chaise. « Merci monsieur l'assassin ! Tu n'étais pas obligée de la tuer quand même ! - C'est bon, c'est qu'une araignée. Tu pourrais quand même me remercier plus chaleureusement pour t'avoir sauver de ce monstre. - Bon ok. Merci le sauveur. - Alors, comment tu t’appelle mademoiselle la jeune femme en détresse ? Au fait, moi c’est Thymeo ton voisin. - Enchantée ! Moi c’est Al… Plùm-Joan ! » Tu la regardais un peu intrigué, tu te demandais si la demoiselle te disais réellement son prénom vu qu’elle avait semblé hésité en te le disant. Mais, tu ne relevais pas. Après tout, vous n’étiez que voisins donc même si elle ne te disait pas son vrai prénom, ca n’allait pas changer ta vie. « Bon, monsieur Thymeo le sauveur de demoiselle en détresse et assassin d'araignées, je peux t’offrir quoi à boire pour te remercier ? » Cet après-midi là, vous l’avez passé ensemble à faire connaissance. Tu avais envie d'en apprendre un peu plus sur cette demoiselle même si elle restait quand même très vague lorsque tu lui posais des questions sur l’endroit d’où elle venait.

Cinq mois, ca faisait cinq mois que tu avais rencontré la petite brune qui te servait de voisine et dont tu avais été le sauveur dès le premier jour. Rapidement vous vous étiez bien entendus. Tous les deux, vous étiez inséparables, quand tu n’étais pas chez elle, elle était chez toi. Tu t’étonnais toi-même de cette proximité que tu avais avec elle. L’entente fut telle, que vous vous êtes mis très vite à tout vous raconter. Et, à ce moment, tu avais put comprendre ce qui s’était passé le premier jour où tu l’avais rencontrée quand elle s’apprêtait à te dire un autre prénom que Plùm-Joan. Elle te raconta tout ce qui s’était passé à New York et tu comprenais très bien pourquoi elle avait quitté sa ville natale. Tu n’avais qu’une envie, l’aider à apprendre à vivre une vie normale parmi les gens normaux qui vivent avec des revenus modestes. Tu tenais à son amitié plus que tout et tu voulais la protéger cette petite brune qui te semblait fragile. Mais, malgré votre amitié, l’attirance qu’il y avait entre vous fait que vous avez couché ensemble plusieurs fois. Mais, il n'y a jamais eu rien de plus. Vous n'avez même jamais parlé de ça parce que peut être que ça ne veut rien dire. Pourtant, tu aimerais bien que ça signifie quelque chose entre vous parce que tu l'aimes bien ta petite voisine malgré qu'elle soit un peu bizarre par moment.

« Et bah ! Tu va où comme ça avec une telle longue robe de soirée ? T’es canon comme ça tu sais ? » La brune leva les yeux vers toi en rougissant et te faisant un petit sourire timide. Elle te répondit alors en hésitant : « Mmh… bah… je… mmh… je sors avec une amie au restaurant. - Bah ton amie à de la chance que tu te fasse belle comme ça pour elle. Tu viens chez moi quand tu rentre ? - Mmmh, je sais pas… Je suis pas sûre de rentrer… » Tu la regardais un peu surpris qu’elle te dise ça. Mais bon, tu n’avais pas ton mot à dire sur ça. Et si elle voyait quelqu’un, tu ne pouvais rien dire même si ça ne te plaisait pas spécialement. Tu soupirais avant d’acquiescer. Tu la pris dans tes bras avant de lui dire : [color=blue]« Appelle-moi si jamais t’a besoin. »[/color° La petite brune hocha la tête avant de partir et toi, tu décidais de sortir te trouver une nouvelle conquête pour ce soir. Celle-ci, tu ne la gardas pas toute la nuit, tu ne voulais pas la garder au cas où Plùm se décidait à rentrer pour venir dormir chez toi. Mais, ca n’arriva pas. Ta voisine ne rentra qu’au petit matin. C’est d’ailleurs elle qui te réveilla à six heures et demie. D’ailleurs, sur le coup, tu la maudissais car tu étais crevé. Mais, tu allas lui ouvrir en boxer tout en trainant les pieds. A ce moment, tu récupérais une Plùm en larmes. Tu te demandais ce qui s'était passé pour que tu la retrouve en larmes. A ce moment, tu n’avais qu’une envie, c’était détruire la personne qui la faisait pleurer. Seulement, malgré toutes tes questions, la brune resta silencieuse toute la journée. Elle ne voulait pas te dire ce qui se passait et ca t’énervait. Pourtant, pour elle tu restais calme mais tu comptais bien savoir ce qui se passait. Les jours passèrent et chaque fois que tu lui posais des questions sur cette fameuse soirée, elle évitait le sujet. Puis, tu la revis plusieurs fois s’habiller comme le dernier soir. Tu commençais à comprendre qu’il se passait quelque chose, tu avais d’ailleurs une petite idée de ce que ça pouvait être, mais tu n’étais pas sûre de toi sur ce coup. Cependant, tu comptais bien trouver ce que ton amie te cachait.