 |  Sujet: (abbie) ☆ we all are living in a dream Mer 27 Mai - 20:49 | |
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abigaël 'abbie' daisy nightingale
"i bet my life on you"
ft. karen gillan ★ crédit@karengillandaily.tumblr.
nom: Nightingale. Un rossignol. Un oiseau chanteur. Un nom qu'elle porte depuis plus de deux décennies. Un nom qu'elle va devoir bientôt abandonner selon la tradition. Sauf qu'elle s'en fiche de la tradition, elle compte garder son nom. Et après, pourquoi ça ne serait pas son futur époux qui prendrait son nom ? prénom: Abigaël, Daisy. Elle déteste son premier prénom. Mais vraiment. Elle ne l'a jamais pu le supporter. Elle le trouvait trop sérieux. Trop vieillot. Peu de personnes l'appelle comme ça. Enfin sauf ses parents lorsqu'elle était jeune quand ils voulaient la sermonner. Sinon tout le monde l'appelle Abbie. Ça fait tout de suite plus jeune. Son second prénom lui vient juste de l'imagination débordante de ses parents. Daisy était le surnom de sa grand-mère maternelle qui est morte peu de temps avant sa naissance. âge et date de naissance: Elle a vingt-huit ans La trentaine approche et a extrêmement peur. Elle n'a pas vu le temps passer. Elle a cette impression que cela ne fait que quelques mois qu'elle venait de commencer sa vingtaine. Et elle est née un vingt-et-un juin. Le premier jour de l'été. Le rayon de soleil de ses parents. Sa chevelure rousse de la demoiselle est un signe annonciateur. lieu de naissance: Elle est née à Brighton et y a vécu quasiment toute sa vie. A vrai dire à part pour ses études, elle n'a jamais quitté la ville qui l'a vu naître. statut: Elle est fiancée depuis quelques mois. Elle devrait être heureuse. Elle l'est. Mais c'est juste qu'elle n'en pouvait plus d'attendre et qu'elle est passée à autre chose. Aujourd'hui, elle se répète qu'elle est heureuse, qu'elle est comblée, et qu'elle le mérite. Ca semble fonctionner. job/études:Abbie travail dans un musée. Plus précisément, elle est restauratrice. Un métier qui semble être fait pour elle. orientation sexuelle: Elle est hétérosexuelle, il n'y a aucun doute dessus. Elle a toujours été attirée par les hommes. Enfin surtout un. groupes: in. avatar: karen gillan.
01. Abbie, elle est peut-être un peu trop naïve. Une conséquence de son optimisme. C'est le genre de personne à sourire tout le temps, à être toujours de bonne humeur, à toujours voir le bon côté des choses et des personnes. Alors forcément, elle tombe facilement dans les mensonges qu'on peut lui raconter. 02. Abbie a une lubie bizarre. Depuis sa plus tendre enfance, elle croit au surnaturel, aux légendes et aux mythes. Elle n'était pas le genre de petite fille à vouloir être la princesse. Non, elle était le genre de petite fille à vouloir être la sorcière. Mais une gentille sorcière. La rousse est incollable sur les histoires de fantômes et légendes d'Angleterre. Ouais, c'est pas un hobbie comme les autres. 03. Abbie, elle est née avec un crayon dans les mains. Pas pour écrire. Pour dessiner. Le dessin, c'est un peu toute la vie de la rouquine. Pour le plus grand malheur de ses parents d'ailleurs. Ils ont un mauvais souvenirs des dessins de leur fille sur les murs de la maison. Chacun des murs a été baptisé par la rousse. C'est donc normalement qu'elle ait fini par travailler dans ce domaine. 04. Abbie, elle est tête en l'air. Mais vraiment. Si elle pouvait oublier littéralement sa tête, elle le pourrait. Elle est obligée de noter tout ce qu'elle doit faire sur son téléphone. Elle pourra le noter sur un bout de papier, mais elle pourrait le perdre facilement. Un peu comme son téléphone en fait, donc ce n'est pas mieux.05.Abbie, c'est le genre de personne qui n'a pas besoin de beaucoup d'heure de sommeil. Et ça, depuis son plus jeune âge. Ses parents peuvent le confirmer avec le peu d'heure qu'ils ont dormi à cause d'elle. Elle n'est pas insomniaque, mais presque. 06. Abbie, c'est un petit génie. Enfin, elle peut être considérée comme tel, puisqu'elle a sauté deux classes. Oui, deux classes. Enfin, passer de la petite à la grande section de maternelle, c'est une grande étape. La deuxième classe qu'elle a sauté, c'était lorsqu'elle était en primaire. Elle s'est donc retrouvée dans la même classe que son meilleur ami. Elle doit donc avoir un QI très élevé ? Absolument pas. Enfin pas trop. C'est juste qu'elle est trop curieuse et peut-être un peu trop précoce. Apprendre à lire et à écrire était juste une formalité pour elle. 07.Abbie déteste le calme. C'est assez ironique quand on sait qu'elle travaille dans un musée. Un des endroits les plus calme de la ville avec la bibliothèque. Le calme, elle n'aime pas ça. Il lui faut toujours un fond sonore. De la musique, la télé, le bruit de la circulation de la rue ou même un appareil ménager en marche. Il lui faut du bruit. 08. Abbie, c'est une très très très mauvaise cuisinière. Déjà le fait qu'elle soit vraiment tête en l'air n'aide pas. Elle a essayé de faire des efforts pour essayer de préparer un repas mangeable. Ça n'a jamais réussi. Enfin, elle n'est pas totalement si nulle que ça pour la cuisine. Elle a un talent caché pour la pâtisserie. Oui, elle ne réussi que ses gâteaux. Demandez à son meilleur ami, elle lui fait les meilleurs muffins qui puissent exister. Si elle a un petit talent pour ce côté de la cuisine, c'est sûrement dû au fait qu'elle est extrêmement gourmande au niveau des sucreries. 09. Abbie, c'est le genre de fille qui n'aime pas faire les magasins. Et pourtant, elle prend soin d'elle. C'est juste qu'elle n'aime pas aller dans les magasins, elle préfère faire ses achats sur internet. Et puis, les seuls magasins où elle accepte d'entrer ce sont soit les librairies - parce que la demoiselle adore lire - ou alors les magasins de jeux vidéos. Oui, Abbie joue aux jeux vidéos. Énormément. On peut remercier son frère de lui avoir transmis cette passion. 10. Enfant, Abbie voulait devenir médecin légiste ou travailler dans la police scientifique. Cela a duré quelques années cette envie. Il y avait juste quelques petits problèmes : elle était nulle en science, elle a peur du sang, des aiguilles ou autres et surtout elle avait vraiment peur de se retrouver coincé avec un cadavre qui pourrait potentiellement se réveiller. Oui parce que mademoiselle croit dur comme fer aux zombies, fantômes, sorcières et autres.
welcome to the jungle « Abigaël, descend de cet arbre tout de suite ! » La voix de la mère se fit entendre dans tout le jardin. Monter à un arbre, la dernière invention de la petite dernière de la forêt. Enfin pas vraiment, c'est son frère aîné, Alexander, qui lui a donné cette idée. Ils étaient tous les deux dans le jardin. La fillette était comme à son habitude à le suivre partout. Simplement pour l'embêter. Elle faisait ça quand elle s'ennuyait. Le frère et la soeur étaient au pied de cet arbre, puis un miaulement se fit attendre. Un chat était bloqué dans l'arbre. Pour rigoler, Alexander lui avait dit qu'elle n'avait qu'à monter dans l'arbre pour le récupérer. Il n'avait fallu qu'une seconde pour que la rouquine se mette à monter dans l'arbre. Un arbre géant. Alors que la demoiselle avait légèrement le vertige. Enfin légèrement ... Lorsqu'elle était un peu plus jeune, elle avait peur de descendre un toboggan. Histoire qui s'est finie avec un bras de le plâtre. Donc forcément, lorsque la mère des enfants avait remarqué que sa fille était dans l'arbre, elle s'était légèrement inquiétée. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû l'appeler. La fillette avait eu la malheureuse idée de regarder vers le sol. Et là, blocage. Elle tenait le pauvre chaton dans ses bras et ne bougeait plus. Elle n'aurait pas dû écouter son frère. Comme d'habitude. Les parents d'Abbie se trouvaient au pied de l'arbre, tant de la rassurer du mieux qu'ils le pouvaient. « Descend Abbie, c'est pas très haut. Papa va te rattraper. » La rousse secoua la tête. Elle pouvait très bien sauter. Son père la rattraperait sans problème puisqu'elle ne se trouvait pas si en hauteur que ça. Mais elle n'y arrivait pas. Elle était comme paralysée. De toute façon, ses parents n'avaient pas pu faire autre chose que la branche où se trouvait la fillette se casse. C'est donc bien rapidement que Abbie se retrouve dans les bras de son père. Par réflexe, il l'avait rattrapé de justesse. Le chaton qu'elle voulait sauver était rapidement parti vers le jardin de son voisin. Ingrat de chat. « Ca va ? » La fillette hocha rapidement la tête. Elle avait beau leur dire qu'elle allait bien, peut-être qu'elle était un peu sous le choc, mais ça allait. Pour les parents d'Abbie, c'était autre chose. Elle était la petite dernière. Un bébé à protéger. Avec eux, c'était comme si elle était faite de verre ou de sucre. Et vu le caractère impulsif et intrépide qu'elle avait, ce n'était pas une partout de repos.
 Elle le regardait. Elle s'était arrêtée de lire et l'observait tout simplement. Theodore se trouvait en face d'elle. Il travaillait et semblait ne pas avoir remarqué. Douze ans qu'ils se connaissaient. Une dizaine d'année qu'elle était amoureuse de lui. Ce n'était qu'un béguin d'enfant. Un de ceux qui partirait rapidement en grandissant. Mais il était encore là. Il était bien présent. Ce n'était pas à sens unique. C'était réciproque. Elle le sentait. Elle le voyait dans certains des gestes du jeune homme. Peut-être qu'elle se faisait les idées. Alors elle attendait patiemment. Elle attendait qu'il lui montre ses sentiments. Abbie le regardait avec un petit sourire et il ne se rendait même pas compte. Elle était restée comme ça durant plusieurs secondes et il ne le voyait pas. Elle soupira doucement avant de refermer assez bruyamment le livre qu'elle était en train de lire. « Pour Halloween, je me déguiserais bien en Ginny Weasley. J'aurais même pas besoin de me teindre les cheveux. Par contre, je sais pas si je me déguiserais Ginny en mode uniforme de Poudlard ou alors en mode joueuse de Quidditch. T'en pense quoi ? » Elle regardait le jeune homme qui semblait ne pas avoir attendu sa question. « Théo ? » Rien. Elle leva les yeux avant de lui lancer un oreiller. Autant dire qu'avec la force qu'elle avait, la jeune femme avait dû lui faire mal, très mal. Surtout avec un oreiller. Au moins, ça l'avait fait sortir de ses pensées. « Donc je disais. Halloween. Ginny en mode normal ou Quidditch ? » Il semblait encore plus perdu qu'autre chose. « Tu veux vraiment te déguiser pour halloween ? Ne me dis pas que tu veux aller chercher les bonbons en frappant à la porte ? » La rousse fit une petite moue et cligna des yeux rapidement. Elle avait dix-huit ans et se comportait encore comme une enfant. Halloween était une de ses fêtes préférées - sûrement parce que toutes les histoires de fantômes et autres refaisaient surface et qu'elle adorait ça, mais c'est surtout à cause de l'appel des sucreries. Elle s'était levée pour aller en direction du jeune homme, s'asseyant sur les genoux de Théodore. « S'il te plaîîîîît. Notre premier Halloween à Londres. Faut le fêter ça correctement, non ? » Elle avait encore cette tête de chien battu. Elle voulait le faire craquer. Et elle y arriverait. Quand Abbie voulait quelque chose, elle faisait tout pour l'avoir. « D'accord, si tu veux. Mais je me déguiserais pas. Je t'accompagnerais, c'est tout. » lui avait-il répondu en poussant un soupir. « Dommage, j'avais en tête le costume parfaiiiiit pour toi. Tu aurais été parfait en Harry. T'as déjà les lunettes. » dit-elle avec un petit rire et en lui enlevant les lunettes de son meilleur ami. Sa proposition n'était peut-être pas si innocente. Peut-être qu'elle voulait lui faire comprendre quelque chose, mais ça n'avait pas l'air de fonctionner. Pas du tout même. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. « Rends-moi ça. Je t'accompagne, tu devrais être contente. » Il ne lui avait pas fallu longtemps avant que le jeune homme ait repris ses lunettes. Il avait comme un air gêné sur le visage, mais Abbie ne remarquait rien. « Oh merci à toi, grand Théodore, pour cet effort . » dit-elle avec un léger sourire sur son visage avant de déposer un baiser sur la joue de son meilleur ami. Ce n'allait pas être aujourd'hui que Théodore allait dire ses sentiments à la rousse.
 La jeune femme était habituée aux déceptions. Peut-être que c'était celle de trop. Elle avait vingt ans et avait attendu une dizaine d'années un geste, une déclaration de la part de Théodore. Et rien. Dix ans qu'elle attendait. Dix ans qu'elle lui montrait qu'il pouvait lui faire sa déclaration, que ce qu'il ressentait était réciproque. Et rien. Peut-être que c'était la faute d'Abbie. Elle n'avait qu'à faire le premier pas. Sauf que la rousse était une grande romantique et qu'elle voulait absolument que Théo fasse le premier pas. Voilà où elle en était maintenant. Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même. La rousse était allée dans un bar pour pouvoir oublier sa déception. Elle devait vraiment avoir l'air pathétique. Toutes les filles qui étaient présentes étaient bien habillées - enfin elles étaient habillées pour être dans un bar - et maquillées. Puis, il y avait Abbie, qui n'était ni bien coiffée, ni maquillée ou bien habillée. Ses cheveux étaient lâchés, voir même un peu décoiffée. Elle était habillée d'un simple jean et une chemise à carreau. Une tenue vraiment simple. Autant dire qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'on vienne l'aborder. Il y avait un tas d'autres filles bien plus jolies qu'elle dans ce bar. Ce n'était pas plus mal, parce qu'elle voulait être un peu seule. Enfin, elle aurait pu très bien dans son appartement si c'était réellement le cas. « Déception amoureuse ? » Elle s'était mise à sursauter, ne s'attendant pas à ce qu'on vienne lui parler. Un jeune homme s'était installé à côté d'elle, lui tendant un verre. Abbie avait rapidement regardé autour d'elle. Peut-être qu'il ne lui parlait pas, mais s'adressait à quelqu'un d'autre. Il s'était mis à rire en voyant la réaction de la rousse, qui semblait être légèrement déboussolé. Enfin, elle l'était encore plus en voyant la réaction de cet inconnu. Est-ce qu'il était venu pour se moquer d'elle. Mais le rire qu'il avait ne semblait pas indiquer qu'il se moquait d'elle. Non, il était plus amusé qu'autre chose. Et après quelques secondes, Abbie s'était enfin décidée à lui répondre. « Déception oui. Amoureuse .. Pas vraiment. Enfin si. C'est compliqué. » Oui, c'était compliqué. Est-ce qu'on pouvait qualifier ça de déception amoureuse ou de déception presque amoureuse. « C'est un idiot. Il ne sait pas ce qu'il loupe. » La rousse eu un petit rire et le regardait avec un sourire en coin. « Et qu'est-ce qu'il loupe au juste ? » « Une jeune femme tout à fait remarquable. Et adorable. Et sûrement très intelligente. » Le sourire de la jeune femme s'était agrandie. Elle était en train de se faire draguer. Maladroitement certes, mais ce qu'il était en train de faire. D'habitude, elle aurait fui. Ce n'était pas le cas à cet instant. Elle le trouvait plutôt attachant. « Maximilian. Mais tu peux m'appeler Max. » « Abigaël, mais je préfère Abbie. » La discussion avait continué. Elle appréciait vraiment la compagnie de Max. Elle se sentait bien avec lui. Peut-être que c'était un signe. Peut-être que c'était le moment d'oublier Théodore et de passer à autre chose pour de bon.
 Il y avait toujours eu des hauts et des bas dans leur couple. Plus de bas que de haut en fait. Mais ils étaient toujours ensemble. Ils étaient heureux. C'est l'impression qu'ils donnaient. C'était l'impression qu'elle avait. Vivre une vraie relation amoureuse était quelque chose de spéciale pour elle. Abbie savait qu'elle avait le droit à ça. Qu'elle ne devait plus attendre une déclaration de la part de son meilleur ami. Peut-être qu'au départ, elle avait commencé à sortir avec Max pour rendre Théodore jalouse. Peut-être bien, oui. Mais il n'avait rien fait pour montrer qu'il était réellement jaloux. Et Abbie commençait à tomber réellement amoureuse du Londonien. Un bonheur qui se construisait petit à petit, mais il était là. Un bonheur qui n'allait pas s'arrêter là. Lorsqu'elle avait vingt-quatre ans, la jeune femme a appris qu'elle était enceinte. Une véritable surprise. Ce n'était pas prévue. Peut-être bien que la jeune femme avait pris peur à cette annonce. Elle ne se sentait pas prête pour devenir mère. Mais Max était là pour la rassurer, pour lui dire que tout se passerait bien, que c'était une super nouvelle et qu'elle ferait une merveilleuse mère. Elle l'avait cru. Même si elle n'était pas des plus enjouée de cette nouvelle, elle s'était faite à l'idée de bientôt être mère. Ils s'étaient dit qu'il n'allait rien dire à personne, qu'il allait faire la surprise à leur proche lorsqu'elle aurait fini la fin du premier trimestre de grossesse, en leur montrant l'échographie. Le jour tant attendu était arrivée. La première échographie. Abbie était anxieuse. Elle allait voir pour la première fois son bébé, entendre son cœur. Elle était seule pour cet événement puisque Max travaillait à l'hôpital. Peut-être qu'elle aurait dû lui dire de venir avec elle, de devoir vivre ce moment avec lui. La jeune femme pensait vivre un véritable rêve, mais qui se transformait en cauchemar. Dès que son gynécologue avait commencé l'échographie, elle s'attendait à un bruit de cœur qui était en train de battre. Au lieu de ça, il y avait du silence. Absolument aucun bruit. Et là, son médecin lui avait dit que son bébé était mort. Il était toujours là, il le voyait à l'écran, mais il était mort. Il lui disait ce qu'elle devait faire ensuite. Elle n'écoutait qu'à moitié. Abbie ne pensait qu'à une seule chose. Annoncer cette terrible nouvelle à son petit ami, lui qui était si enthousiaste à l'idée de devenir père. Lorsqu'elle était rentrée à son appartement, elle était seule. Elle s'en était allée en direction de sa chambre. Les larmes commençaient à couler toute seule. La jeune femme ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cet état, depuis combien de temps elle pleurait, mais elle avait fini par s'endormir. Quelque chose était venue perturbée son sommeil. Max était entré. Il s'était installé à côté d'elle, la prenant dans ses bras et la serrant contre lui. Il devait être au courant, un de ses collègue avait dû lui dire. Il essayait de se montrer rassurant, de lui dire que tout allait bien se passer pour la suite. Elle aurait aimé le croire. Mais c'était juste la première étape qui allait détruire leur petit bonheur.
 Revenir à Brighton semblait une bonne idée. En tout cas, cela résonnait comme une bonne idée lorsque la jeune femme avait énoncé cette idée. Elle avait besoin de retrouver ses proches après la dure épreuve qu'elle venait de passer. Au départ tout se passait bien. Abbie se sentait bien. Ce n'était pas le cas de Max. Il lui a fallu plusieurs mois pour s'adapter à cette nouvelle vie. Durant les premiers mois, il y avait pas mal de dispute dans le couple. La principale raison des disputes dans le couple : Théodore. Le petit ami de la rousse le trouvait bien trop proche d'Abbie. C'était son meilleur ami, certes, mais il voyait bien comment il la regardait. Et il voyait aussi comment Abbie se comportait avec son meilleur ami. La jeune femme avait compris les craintes de Max et avait essayé de le rassurer comme elle le pouvait. Et malgré les quelques querelles qu'il y avait dans le couple, ils étaient toujours ensemble. Huit ans. Huit longues années qu'ils étaient ensemble. Elle, qui au départ, ne prenait pas vraiment cette relation au sérieux, qui pensait que cela ne serait qu'une histoire de passage, elle s'était bien trompée. Et cela risquait de devenir encore un peu plus sérieux. Elle était rentrée à l'appartement, normalement elle était la première arrivée. Ce n'était pas le cas ce jour-là. Elle avait entendu du bruit venant du salon, alors elle s'y était rendu. « Max ? » Le jeune homme était là, dans la pièce, en train de préparer quelque chose. Un dîner aux chandelles. En tout cas , cela y ressemblait fortement. « Abbie, t'es déjà rentrée ? » Elle arqua un sourcil. Elle était rentrée à l'heure habituelle, mais comme elle était quasiment toujours la première à rentrer, il ne pouvait pas le savoir. « Je peux te poser la même question. » Le matin même, il lui avait dit qu'il rentrerait assez tard, qu'il avait quelque chose d'important à faire à l'hôpital. Et il était là. Dans le salon. Il eut un rire gêné, se grattant l'arrière de son crâne, durant un court instant. La seconde suivante, le jeune homme avait un genou à terre, sortant un écrin de sa poche. La rousse avait ouvert grand les yeux. « Abigaël Daisy Nightingale. Tu es la personne la plus adorable, formidable, adorable et d'autres adjectif de la sorte que je puisse connaître sur cette terre. Est-ce que tu veux devenir ma femme. » Elle était sous le choc. Elle resta sans voix durant une seconde, mais avait un large sourire sur son visage. « Oui. Oui. Et encore oui. » Elle hocha rapidement la tête. Quelques larmes de joies étaient au coin de ses yeux. Son sourire s'était agrandi lorsque Max lui passa la bague de fiançailles à son doigt. « Par contre, je te préviens. Je garde mon nom de famille. Ou alors tu changes le tien. » Il s'était mis à rire avant de l'embrasser. Elle était fiancée. Elle allait se marier avec Max. Elle n'arrivait pas à le croire. Cela semblait si irréel. Elle avait pris son téléphone et avait appelé Théo pour lui annoncer la nouvelle. Et bien sûr, elle était tombée sur son répondeur. « JE VAIS ME MARIER ! JE VAIS ME MARIER ! » Peut-être qu'elle n'aurait pas dû crier ainsi. Peut-être qu'elle aurait dû être plus calme. Sauf qu'Abbie n'arrivait pas à l'être. Absolument pas. Même lorsqu'elle était au téléphone avec ses parents, elle n'arrivait pas à être plus posée. Alors qu'elle était toujours au téléphone avec sa mère, quelqu'un avait frappé à la porte. Elle avait raccroché pour aller ouvrir. C'était Théo. Elle avait un grand sourire sur le visage. « Tu as reçu mon message ?! » Bien sûr qu'il l'avait reçu, sinon il ne serait pas. La jeune femme lui avait fait signe d'entrer. « Ecoute Abbie... » Elle gardait son sourire, attendait que son meilleur ami finisse sa phrase. Enfin, il n'avait pas eu le temps de le faire puisque le fiancé de la jeune femme était arrivé. « Oh salut Théo ! » « Salut... Max. » Elle voyait le visage de Théo se fermer. « Alors, elle t'as mis au courant ?! » Max avait passé son bras autour de la taille de la jeune femme avant de l'embrasser rapidement. Elle s'était tournée rapidement vers son meilleur ami qui serrait les poings. « Ouai... c'est génial. » Elle se força à sourire. Ce n'était pas vraiment la réaction qu'elle attendait. Elle pensait qu'il serait heureux pour elle. « Je dois aller travailler. Félicitations. » Elle poussa un petit soupir lorsqu'il était parti de l'appartement. Elle voulait qu'il soit heureux de cette nouvelle. C'était sans doute égoïste de la part de la rousse, mais elle ne pouvait pas l'attendre indéfiniment. Il fallait qu'elle passe à autre chose. Et lui aussi.
 « Tu es en train de faire une grosse erreur. » La rousse soupira. Ces derniers temps, à chaque fois qu'elle rendait visite à sa mère, Abbie avait le droit à ce genre de remarque. Son mariage avec Max était une erreur. Pour elle, ce n'était pas sérieux. Ce n'était pas quelque chose qui allait durer. Cela faisait mal d'entendre sa mère lui dire ça. Mais elle savait pourquoi elle n'arrêtait pas de lui répéter ça. Théodore. Elle s'était mis dans la tête qu'ils allaient finir ensemble. Malheureusement, ce n'était pas le cas. « Tu vas finir par le regretter. Et puis, pense à ce pauvre Théodore … » « Stop maman. Arrête. J'ai pensé à Théo. Pendant dix ans, j'ai pensé à lui. Puis, j'ai passé à autre chose. Je suis heureuse avec Max. Et je vais me marier avec lui. » Peut-être qu'elle était un peu trop froide avec sa mère. Ce n'était pas la première fois qu'elles avaient ce genre de discussion. Malheureusement. Abbie ne voyait pas pourquoi sa mère n'était pas heureuse qu'elle ai pu trouver avec quelqu'un avec qui elle se sentait bien et qui elle se voyait passer le reste de sa vie. « C'est trop tard maintenant. » dit-elle en soupirant. Il avait eu tout le temps qu'il le voulait pour lui faire sa déclaration. Elle s'était même dit qu'en se mettant en couple avec quelqu'un, il allait réagir. Rien. Absolument rien. C'était de sa faute. Uniquement celle de Théodore. Elle avait attendu assez longtemps. C'était trop tard pour lui maintenant.
Dernière édition par Abbie Nightingale le Dim 31 Mai - 11:13, édité 16 fois |
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très bon choix de scénario et d'avatar 
excellent choix de scénario 
bon courage pour ta fichette (et avec ce timide de Theo 
)
bref, ta fiche est parfaite, je te valide avec plaisir. 