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l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox



 
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 l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox

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Noa Autenberry


Noa Autenberry
YOU ARE A ROMANTIC


date d'arrivée : 28/05/2015
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MessageSujet: l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox   l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox EmptyJeu 25 Juin - 1:17


lennox & noa
" l'apparence n'est rien ; c'est au fond du coeur qu'est la plaie. " - euripide
ft. dane dehaan ★ crédit@twitter.
D'ordinaire, il ne serait pas allé à l'hôpital. D'une part parce qu'il n'en avait pas l'habitude : il était plutôt abonné aux cliniques privées et aux médecins triés sur le volet. Et d'autre part parce qu'il sentait qu'il n'avait rien de grave, en fait. C'était tout à fait Noa, de ne pas s'inquiéter pour sa santé : combien de fois s'était-il ramassé plus jeune, sans avoir besoin d'un avis médical ? Avec les scouts, il s'était rudement blessé, parfois. Entorses, hématomes gros comme son poing, fractures. Et il avait survécu. Alors cette fois, avec sa petite douleur au genou, il ne comprenait pas l'intérêt d'aller voir un toubib. Mais Nathaniel avait insisté et les circonstances étaient telles que Noa n'avait pu s'obstiner longtemps. Le blondin avait en effet une béquille pour le soutenir à chacun de ses pas à cause d'une blessure vraiment sérieuse. Le genre de truc que l'on ne souhaiterait à personne. Alors, en le sentant vouloir à tout prix qu'il soigne sa légère claudication, Noa avait préféré aller dans son sens. Qu'est-ce que cela allait lui coûter, de prendre une demie-journée pour faire une radio et un tour à l'hosto ? Rien. Comparé à tous les rêves de Nathan qui s'étaient brisés quand on lui avait dit que sa jambe ne le supporterait jamais tout à fait.
Il s'était décidé pour le jeudi. Avec une certaine sagesse qui ne lui ressemblait en réalité plus depuis de longs mois, Noa avait préféré ne pas fumer ni boire. C'était certainement stupide, puisque les traces de toutes les drogues qu'il avait consommé depuis sa rupture avec Primrose se révéleraient de toute façon aux prises de sang. Mais il avait envie d'être tout à fait alerte pour faire face aux médecins. Et puis, il avait un drôle de pressentiment qu'il n'expliquait pas, quelque chose qui lui murmurait à l'oreille que faire l'impasse sur le joint pour une journée était une plutôt bonne idée.
Après presque une heure à glander dans la salle d'attente, téléphone en main, le médecin urgentiste avait reçu Noa, pour lui annoncer qu'il n'avait rien. Quelques manipulations avaient suffi à le convaincre d'un simple épanchement de synovie dû à une chute ou à un coup. Noa ne se rappelait pas très bien de la soirée au cours de laquelle la gêne était apparue mais c'était tout à fait possible qu'il se soit mangé un coin de table basse. Après avoir remercié le médecin, il se dirigea d'un pas rassuré mais toujours claudiquant vers la secrétaire pour finaliser les papiers.
Ce fut un drôle de moment, le genre d'instant où tout passe trop vite ou trop lentement. Il écrivait et signait quand le malaise s'empara de lui. Il se força à poursuivre, pensant premièrement que cela passerait. Mais il tomba finalement à la renverse et se réveilla ensuite à maintes reprises, œil hagard alors qu'on l'allongeait sur un lit et qu'on glissait dans son avant-bras un cathéter. Quand il reprit réellement ses esprits, les infirmières étaient encore là, occupées à, simultanément, lui prélever un peu de sang et à lui administrer du sucre par intra-veineuse. L'une d'entre elles – la plus âgée – remarqua qu'il était à nouveau présent et se hâta de le rassurer :

-Tout va bien. Tu as fait un petit malaise, certainement hypoglycémique. Le docteur va venir te voir très vite.
-Ok, parvint-il à décrocher avant de laisser son crâne s'enfoncer un peu plus dans le coussin.

Il ne se souvenait pas avoir mangé depuis la veille à midi. Noa n'était pas un gros mangeur et souvent, lorsqu'il était seul, il ne se prenait à avoir faim qu'après s'être fumé un joint. Comme ça n'avait pas été le cas, il avait oublié.

-On a appelé tes parents. Il y avait leur numéro dans ton téléphone, ajouta-t-elle, consciencieuse.
-Mes... et merde.

Il était pourtant majeur mais il ne songea pas à rajouter quoi que ce soit. S'il n'avait pas été prévenu par l'infirmière, quelqu'un d'autre l'aurait fait à un moment donné. Il espérait simplement que Monsieur et Madame Autenberry n'arriveraient pas tout de suite. Et que le médecin se dépêchait.
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Lennox Deschanel


Lennox Deschanel
YOU ARE A ROMANTIC


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textos envoyés : 115
célébrité : dane dehaan
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pseudo : stockholm syndrome

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MessageSujet: Re: l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox   l'art de tourner sept fois la langue dans sa bouche - lennox EmptyLun 29 Juin - 1:27

lennox & noa
" l'apparence n'est rien ; c'est au fond du coeur qu'est la plaie. " - euripide


Cela faisait déjà huit années que Lennox étudiait la médecine. Et sans aucun enthousiasme. Ce domaine ne l'avait jamais particulièrement intéressé, ou du moins, cela n'avait jamais été une vocation pour lui. Disons que par instants, ce pouvait être intéressant, mais la plupart du temps, il s'ennuyait. Il était interne depuis pas mal de temps et traîner aux urgences le déprimait. C'était toujours la même chose, toujours les mêmes pathologies : des gamins un peu casse-cous qui venaient avec des poignets ou des chevilles cassées et avec qui il ne savait pas du tout s'y prendre, des séniors ayant chuté dans leurs escaliers et avec qui il savait pas comment s'y prendre non plus… Les relations humaines n'étaient pas son fort. Il n'était pas à l'aise avec les enfants et perdait rapidement patience quand ceux-ci commençaient à gigoter un peu trop. Et les parents étaient relativement insupportables avec leurs questions à trois francs six sous. Sans blague, ils leur arrivaient de demander si il y avait besoin d'opération pour une entorse du petit doigt. Quant aux personnes âgées, il se sentait presque mal à l'aise avec eux. Peut-être était-ce dû à son manque général d'empathie alors qu'il sentait que justement, il aurait dû en faire preuve avec ces personnes. Lennox, de toute manière, était un grand insensible, et c'était sûrement pour cette raison que la médecine n'était pas faite pour lui. Un médecin, c'est quelqu'un à qui vous pouvez confier vos soucis, qui vous aidera à surmonter toutes les épreuves en trouvant les mots justes pour vous dire la vérité sans vous alarmer. Le jeune homme se sentait bien incapable de tout cela. Il n'aimait pas les gens et généralement, ils le lui avaient bien rendu. Au fond, il avait peur, mais se cachait derrière sa mauvaise humeur pour ne pas le montrer. L'hôpital était un milieu déprimant, et son nez s'était habitué à l'odeur aseptisé du lieu ; si bien qu'en rentrant chez lui, il se sentait toujours dans cet univers stérile. Les seuls moments un peu excitants étaient l'arrivée de graves blessés, provenant d'accidents de la route ou autre. Il aurait beaucoup aimé assister aux opérations : là, il aurait enfin pu apprendre autre chose que réparer des poignets cassés. Mais tous les médecins de l'hôpital avait eu vent qu'il avait fait un malaise lors de la première dissection, et le gardaient en conséquence loin des blocs opératoires, au dépit de Lennox. Au fond, pourquoi ne laissait-il pas tout tomber ? Qu'est-ce qui l'empêchait de tout plaquer et de changer d'orientation ? Il n'en n'avait aucune idée, mais malgré tout, il ne se sentait pas le courage d'abandonner tout cela. L'année prochaine, il prononcerait le serment d'Hippocrate, et cela seulement à l'âge de vingt-cinq ans. Quel gâchis d'abandonner maintenant, après huit années de travail. Et puis, il voulait prouver à son père que son bâtard de fils pouvait réussir quelque chose brillamment, quelque chose que par-dessus le marché il détestait. Cette envie de prouver au monde entier qu'il était le meilleur hantait le jeune homme et lui donnait la motivation de poursuivre ses études. Plus qu'une année à tirer, après tout. Il allait pouvoir survivre.

Cet après-midi était relativement calme. Lennox n'avait pas été appelé une seule fois depuis sa pause déjeuner, et il s'était installé sur le petit canapé de la salle des internes en jouant sur son téléphone, histoire de passer le temps. Temps qui avançait véritablement à la vitesse d'une tortue. Le jeune Londonien ne souhait qu'une chose : rentrer chez lui. Fuir tous ces gens. La salle des internes était remplie d'étudiants de tous âges qui, inoccupés, bavardaient gaiement entre eux. Comme d'habitude, Lennox était seul. Ce n'était pas faute d'avoir essayé. Les jeunes gens avaient tenté à maintes reprises de lui adresser la parole, voire d'avoir une discussion avec lui, mais cela s'était avéré compliqué. Alors maintenant, le jeune interne était seul parmi sa foule de collègue, et cela le dérangeait autant qu'il appréciait. Lennox était un paradoxe ambulant. Ce qu'il laissait paraître était l'exact contraire de ce qu'il ressentait au fond de lui. Il ne se comprenait même pas, parfois. Mais qu'importe, il n'était pas là pour comprendre quoi que ce soit. Non, s'il était ici, à Brighton, dans cet hôpital blanc et déprimant, et qu'il étudiait encore cette connerie de médecine, c'était uniquement pour se venger. La vengeance était la seule motivation, sa seule raison de respirer. C'était assez triste, quand on y pensait. Il était incapable d'éprouver le moindre bonheur, sauf quand il sentait que son but final se rapprochait. Causer la chute de son Lord de père ainsi que de toute sa petite famille snobinarde qui lui avait volé sa vie. Oui, Lennox avait constamment envie d'hurler, de hurler au monde qu'il était là, qu'il existait et qu'il valait quelque chose. Il avait envie de montrer qu'il était intelligent et capable de beaucoup. Sa première action pour se faire ? Détrôner son père. Faire éclater le scandale en révélant toute la vérité. Le faire choir de son piédestal. Lennox en jouissait d'avance.

Son biper le sortit brutalement de ses pensées. La technologie n'étant pas encore franchement arrivée dans cet hôpital, les internes et les divers médecins devaient se servir de bipers antiques. Les chirurgiens et autres membres du personnel mieux gradé avaient droit à des gadgets plus avancés, mais pas les étudiants. Lennox posa son regard fatiguée sur le petit boitier noir. Il était appelé en salle. Enfin un peu d'action ; il n'en pouvait plus d'être assis dans cette pièce qui sentait le café et la solution hydroalcoolique. Avant de rentrer dans la salle, il se passa consciencieusement les mains et ajusta sa blouse, histoire de faire un peu plus professionnel ; il savait qu'il faisait généralement très jeune pour un presque médecin, et les personnes âgées refusaient parfois de le consulter, n'ayant pas confiance. Une infirmière l'attrapa par le bras, le faisant tressaillir, et il se recula brusquement. Le contact physique avec les autres membres de son espèce n'était visiblement pas son fort non plus. L'infirmière fut un peu décontenancée. « Hum… Le patient est un jeune homme de vingt-deux ans, répondant au nom de… » Elle s'arrêta pour consulter un document. «… Noa Autenberry. Apparemment, il s'agit d'un malaise hypoglycémique. On a effectué une prise de sang pour en être sûr, et les résultats arrivent dans quelques dizaines de minutes ». Lennox approuva d'un vague signe de tête. Finalement, cela pouvait s'avérer excitant. Autenberry… Il avait déjà entendu ce nom quelque part, mais il ne parvenait pas à le replacer. Le bâtard Deschanel entra dans la petite pièce stérile où le jeune Noa attendait, assis sur le lit. Lennox attrapa une chaise et s'installa en face de lui, en gardant néanmoins une certaine distance entre eux. « Tendez votre bras s'il vous plaît, je vais vous prendre la tension » dit-il sans autre forme de politesse. Alors qu'il attachait l'appareil autour du bras du jeune homme, Lennox, qui avait gardé les yeux baissé, osa un regard vers Noa. Il avait l'air fatigué. « Je suis l'interne, au fait » ajouta-t-il, se rendant compte qu'un peu de politesse ne serait pas de trop. Au bout d'un moment, l'appareil se mit à biper. « Votre tension est un peu basse, mais ce n'est rien de grave. À quand remonte votre dernier repas ? Je veux dire, votre dernier vrai repas ? » demanda Lennox d'un ton froid mais calme tout en retirant l'appareil. Soudainement, il se rappela de l'origine du nom Autenberry. Comment il avait pu l'oublier ? Son père l'avait bassiné avec ça pendant des années. « Dites-moi, vous n'êtes pas de la famille du sénateur Autenberry ? Pardonnez mon indiscrétion » En vérité, Lennox n'en n'avait cure de se montrer indiscret. Mais sa curiosité avait été attisée. S'il se révélait être de la famille Autenberry… Les choses pouvaient tourné à son avantage. « Les résultats de la prise de sang arrivent bientôt. Avec une analyse complète. J'espère que vous n'avez rien à cacher, car la science ne ment pas ! » sourit Lennox. Non, en vérité, tout devenait intéressant. Parce qu'il était persuadé qu'il y aurait autre chose qu'un taux de glucide bas dans le sang du jeune homme. Genre, une quelconque trace de drogue. Et si c'était bien le fils Autenberry… Il le tenait, son scandale.
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